Marseille : il aurait tué sa mère et continué de percevoir le RSA de cette dernière
Après la découverte d'un crâne humain dans le mur d'un appartement marseillais, il s'est avéré qu'il appartenait à une femme d'une soixantaine d'années possiblement tuée par son fils. Ce dernier continuait jusqu'à il y a peu de percevoir le RSA de sa mère.
Sans ces travaux réalisés dans un appartement de Marseille, le drame ne serait éventuellement jamais remonté à la surface. En septembre dernier, alors qu’il est à l’œuvre dans son nouveau logement, un propriétaire découvre un crâne humain dans les murs.
Un médecin légiste et un anthropologue vont alors être amenés à analyser l’ossement, pour finalement déterminer qu’il appartenait à une femme décédée durant les dix derniers années, vraisemblablement par une balle reçue en pleine tête. La Provence rapporte que deux enquêteurs de la brigade criminelle de la sûreté départementale ont, quatre mois et demi durant, conduit des recherches pour parvenir à établir les circonstances du décès de la victime, disparue dans sa soixantaine.
Femme tuée à Marseille : son fils mis en examen
Mardi, le fils de la sexagénaire a été interpellé. Âgé d’une trentaine d’années, il a reconnu, au terme de plusieurs heures d’audition, avoir tué et emmuré sa mère puis continué à bénéficier du RSA de cette dernière, dont la mort n’était ainsi jamais remontée jusqu’aux autorités.
Cité par Europe 1, le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux a déclaré vendredi que “l’homme a reconnu les faits, remontant à 2010. Il a été mis en examen et écroué pour homicide aggravé, étant donné que c’était sur un ascendant légitime”.
Un décès intervenu lors d’une dispute
M. Tarabeux a ajouté que le trentenaire n’était connu jusqu’ici des services de police que pour des infractions au code de la route. Les causes du décès, telles qu’évoquées par le procureur, ne semblent pas attester d’une intention de tuer la sexagénaire pour son argent : “Il a expliqué que dans le cadre d’une dispute avec sa mère, il a utilisé une arme de poing pour la tuer dans leur appartement. Il a ensuite conservé le corps une dizaine de jours dans une voiture, avant de le placer dans un vide sanitaire de leur domicile”.