Mars : une surface n’acceptant ni bactérie, ni organisme vivant
Des chercheurs écossais ont découvert que la surface de la planète Mars renfermait une très grande quantité d'un composé chimique empêchant toute présence de bactéries, en plus d'être particulièrement toxique pour les organismes vivants.
Dans le cas de figure d’un échec pour le plan climat de Nicolas Hulot, il ne serait finalement plus tellement envisageable de se rendre sur la planète Mars pour y répéter le même schéma que sur Terre. La faute notamment à la récente découverte de chercheurs de l’École de physique et d’astronomie de l’Université d’Édimbourg (Écosse), publiée au sein de la revue Scientific Reports.
Comme rapporté par Papergeek, ces scientifiques se sont intéressés de près au perchlorate, un genre de composé chimique s’observant généralement dans les sels. Le sol de Mars en renferme en très grande quantité, avec un danger quasiment inexistant à température modérée à un fort risque d’oxydation lors de fortes chaleurs.
Perchlorate, une abondance problématique sur le sol de Mars
Malheureusement pour qui pensait que les faibles températures de la planète rouge sauraient préserver ses visiteurs de cette menace du perchlorate, ces chercheurs écossais se sont aperçus que le composé réagissait aux rayonnements ultraviolets.
Le perchlorate devient ainsi bactéricide lorsque exposé aux rayons ultraviolets, c’est-à-dire que dans la situation de Mars, il empêche tout simplement toute présence de bactérie sur son sol, et par la même occasion, tout espoir de vie pour un organisme en étant capable.
Le peroxyde d’hydrogène et l’oxyde de fer aussi bactéricides
Et les scientifiques de donner en exemple la bactérie “Bacillus subtilis” qui, si elle était mise en contact avec des concentrations de perchlorate équivalentes à celles du régolithe (la poussière fine recouvrant le sol de Mars), ne survivrait pas plus de “quelques minutes”.
Ces recherches ont également révélé le caractère bactéricide du peroxyde d’hydrogène et de l’oxyde de fer, eux aussi présents en abondance sur la planète Mars. Ces nouvelles informations demeureront-elles rédhibitoires pour toute perspective de vivre un jour sur ce sol ? En apparence, seuls le temps et de nouveaux travaux sur le sujet nous le diront.