Marne : une trentenaire en garde à vue pour avoir mortellement poignardé son ex-conjoint
Soupçonnée d'avoir poignardé à mort son ex-conjoint vendredi soir à Fismes, dans la Marne, une femme d'une trentaine d'années a été placée en garde à vue. Elle aurait avoué les faits à l'arrivée des gendarmes sur les lieux.
Vendredi soir à Fismes, dans la Marne, les gendarmes ont été alertés par des personnes qui craignaient du grabuge chez leurs voisins. Les bruits et les cris entendus laissaient ainsi croire à une possible bagarre. Quand les militaires sont arrivés sur place, une femme d’une trentaine d’années n’a pas tardé à donner une piste sur cette agitation : “Je viens de mettre un coup de couteau”, a-t-elle ainsi déclaré dans des propos rapportés par France 3 Grand Est, qui révèlent l’information.
Elle avoue aux gendarmes avoir mis “un coup de couteau” à son ex-conjoint
Les gendarmes ont constaté que l’appartement était en désordre et qu’une table en verre avait été cassée. Plus interpellant encore, ils ont trouvé un homme de 60 ans grièvement blessé. Sollicités à leur tour, les secours n’ont pourtant pu éviter le décès du sexagénaire. Matthieu Bourette, procureur de la République à Reims qui s’est également rendu sur les lieux, a confirmé “avoir ouvert une enquête pour meurtre sur ex-conjoint”. Il a ajouté qu’à ce stade des investigations, “il est difficile de déterminer les raisons et le déroulement de ce drame.” Samedi-après-midi, la mise en cause était toujours en garde à vue à Reims.
Des circonstances encore indéterminées
Des voisins ont assuré qu’une fillette était présente lors des faits. Ce sont les cris de l’enfant, qui suppliait apparemment les deux adultes de cesser leurs violences, qui les aurait alertés. L’autopsie du corps aura prochainement lieu à l’institut médico-légal du CHU de Reims. Par le passé, la femme avait partagé la vie de la victime mais pas le même toit. Il était peu avant 21h00, vendredi, quand elle s’est rendue au domicile de son ex-compagnon. On ignore encore pour quel motif cette trentenaire a bravé les règles de confinement et si, en initiant son déplacement, elle avait déjà en tête son funeste geste.