Marisol Touraine : Les homosexuels ne donneront pas leur sang
La ministre de la Santé, Marisol Touraine ne donne pas l’accès aux homosexuels au don du sang. L’interdiction a donc été confirmée et les détracteurs ne comprennent pas cette décision. En effet, selon eux la propagation des maladies est due à un comportement et non à la sexualité.
Marisol Touraine a donc donné sa décision sur le don du sang des homosexuels. Jusqu’à maintenant ces derniers n’avaient pas le droit à cause de leur orientation sexuelle et leur réputation concernant les maladies. La ministre de la Santé estime qu’il n’existe pas de preuves suffisantes, elle pourrait lever cette interdiction, mais elle doit obtenir « une garantie absolue que cela n’apportera pas de risques pour ceux qui seront transfusés ». Cette déclaration relayée par BFMTV et RMC est à l’encontre des paroles de Marisol Touraine datant du mois de juin. En effet, à cette époque, elle indiquait à la presse que le don du sang pour les homosexuels serait possible en France. Il faut savoir que les homosexuels hommes n’ont pas l’opportunité d’accéder à ce programme depuis les années 80.
Une communauté stigmatisée
La collecte de don du sang aurait bien besoin de personnes supplémentaires. Les campagnes se multiplient, mais les besoins sont souvent supérieurs au stock. Les détracteurs indiquent qu’ouvrir ce programme aux homosexuels permettrait à plusieurs vies d’être sauvées. De l’autre côté, la transmission des maladies comme le Sida reste menaçante pour les autorités. Selon les chiffres de l’Établissement français du sang, le risque de contamination par le VIH est 200 fois plus élevé chez la communauté des homosexuels que chez les hétérosexuels. Les associations qui sont pour l’ouverture du don du sang aux homosexuels, il est judicieux de regarder les comportements, et non l’orientation sexuelle.
Au sein du gouvernement, certains comme le député écologiste Serge Coronado fait part de son incompréhension. En effet, François Hollande veut autoriser le mariage homosexuel en France en brandissant la pancarte de l’égalité, mais d’un autre côté cette interdiction apparaît comme « une véritable discrimination d’État que vient d’entériner la ministre de la Santé ». Il trouve donc cette situation inquiétante et surtout triste.