Marion Cotillard en Jeanne d’Arc : la critique américaine dit oui
Pour ses nouvelles représentations données cette fois-ci au New York Philharmonic, Marion Cotillard a enthousiasmé la critique américaine pour son rôle-titre tenu dans l'œuvre musicale "Jeanne d'Arc au bûcher".
En mars dernier, la comédienne Marion Cotillard investissait la Philharmonie de Paris pour y jouer le rôle principal de la fresque musicale Jeanne d’Arc au bûcher. Une œuvre découpée en 11 scènes signée Paul Claudel et dont l’illustration musicale était assurée par Arthur Honegger.
Après plusieurs représentations françaises en début d’année pour un spectacle qui avait également été joué au Japon et en Espagne, l’exportation au pays de l’Oncle Sam emmenait avec elle quelques incertitudes. Notamment celle de savoir si le public américain allait se montrer réceptif à une pièce interprétée en version originale (ici française) sous-titrée.
Jeanne d’Arc au bûcher : Marion Cotillard récolte les voix des USA
À en croire nos confrères du Figaro, l’inquiétude ne serait désormais plus de mise puisque les critiques venues des États-Unis ne tarissent pas d’éloges sur la performance de Marion Cotillard, laquelle se produira New York Philarmonic jusqu’au 13 juin prochain, soit demain. La pression sur ses épaules pouvait apparaître plus ou moins forte étant donné que sa mère, Niseema Theillaud, avait joué le même rôle il y a de cela une vingtaine d’années avec une mise en scène de son époux Jean-Claude Cotillard.
« J’ai toujours peur qu’on ne m’entende pas »
En février dernier auprès de Nice-Matin, Marion Cotillard avait évoqué l’importance de la voix dans ce type d’exercice : « J’ai toujours peur qu’on ne m’entende pas […] Le metteur en scène, Côme de Bellescize, m’a emmenée dans le physique. Au cinéma, je travaille énormément le langage du corps, mais, sur une scène, on est beaucoup plus inhibé quand on commence le travail. Il faut aussi savoir placer sa voix. » Le chef d’orchestre Alan Gilbert, assurant la direction des musiciens, ne cachera quant à lui pas sa joie « d’entendre [les] partitions [d’Honegger] jouées par l’Orchestre Philharmonique de New York ».