Marine Le Pen va attaquer Closer pour atteinte à sa vie privée
La leader du Front national Marine Le Pen a signifié son intention de porter plainte contre le magazine Closer pour avoir publié des photos d'elle en maillot de bain lors d'une "escapade en Corse".
Si les hommes et femmes politiques ne sont pas épargnés par l’objectif des magazines people, certaines figures se veulent plus rares que d’autres sur les couvertures de ces publications. La présidente du Front national (FN) Marine Le Pen apparaît par exemple comme une personnalité politique assez peu présente dans cette presse.
Et pourtant, dans le dernier numéro en date de Closer, la leader du FN est en une du magazine habillée d’un maillot de bain, dans ce qui nous est présenté comme une “escapade en Corse”. Des clichés dont on apprend, par nos confrères du Lab Europe1, qu’il n’ont que très peu voire pas du tout amusé la principale concernée.
Photos volées dans Closer : Le Pen dénonce une “traque”
Mme Le Pen a ainsi déclaré qu’elle avait l’intention de porter cette affaire devant la justice : “Je vais évidemment porter plainte contre cette atteinte caractérisée à la vie privée. Cette traque est en même temps violente et dégradante.”
Et s’il lui fallait le préciser, la présidente du FN a indiqué qu’elle ignorait que ces photos avaient été pries et qu’elles allaient faire l’objet d’une parution dans la presse : “Je protège farouchement ma vie privée et celle de mes enfants depuis toujours.”
Des mises en garde pour les autres médias
Marine Le Pen a par ailleurs mis en garde les médias qui seraient tentés de reproduire ces photos : elles les assignera de même en justice. Il est à noter pour finir que ce n’est pas la première fois que la famille Le Pen connaît des soucis avec Closer, puisque c’est le même magazine qui avait fait de sa une l’annonce de l’homosexualité de Florian Philippot, vice-président du parti frontiste.
Au final, après que ce dernier a porté plainte contre Closer pour atteinte à la vie privée, la publication aura été condamnée, le 24 décembre 2014, à 20.000 euros de dommages et intérêts, une peine assortie d’une publication de la décision en couverture du journal et du versement, à M. Philippot, de 3.500 euros au titre des frais de justice.