Marine Le Pen souhaite un “délai de carence” pour l’accès aux soins des étrangers
Invitée lundi matin à s'exprimer au micro de RTL, la présidente du FN est revenue sur son intérêt pour le futur président Trump, et sur le phénomène Macron.
La candidate frontiste à la présidentielle s’est exprimée sur de nombreux sujets lundi matin sur RTL. Couverture médiatique d’Emmanuel Macron, “délai de carence” pour l’accès aux soins des étrangers, Donald Trump,… voici ce qu’il fallait retenir de son intervention.
Retour sur sa visite à la Trump Tower
La semaine dernière, Marine Le Pen s’est rendue à New York dans le cadre d’un “déplacement privé”. “J’avais un certain nombre de personnes à voir. Des personnes qui souhaitaient m’interroger et accessoirement, participer à ce qui est en train de se passer en France. Je les ai donc rencontrées pendant trois jours”, a-t-elle affirmé.
Le déplacement avait beaucoup fait parler, car elle n’avait pas rencontré le président qui sera investi vendredi : “Je prépare non seulement ma campagne, mais je prépare mon quinquennat, par conséquent il n’y a rien d’extraordinaire à ce que j’aille dans un certain nombre de pays étrangers pour rencontrer des gens qui souhaitent me voir”, précise-t-elle encore. Le concernant, elle ajoute : “Ce que fait Donald Trump m’intéresse. Pour cause, il met en place la politique que j’appelle de mes vœux depuis très longtemps et notamment la politique de patriotisme économique, de protectionnisme intelligent (…) C’est exactement ce que je souhaite faire, c’est ce pourquoi je plaide et je suis très intéressée mais je n’ai pas demandé à le rencontrer”.
Quant à Emmanuel Macron, elle a raillé “la fascination des médias” dont il est l’objet, selon elle : “C’en est presque drôle. Au-dessus de ça, il y a les jeunes filles à la sortie des concerts de Justin Bieber”.
Marine Le Pen veut un “délai de carence” pour les étrangers
L’eurodéputée souhaite également qu’un “délai de carence” soit instauré en ce qui concerne l’accès aux soins des étrangers en situation régulière. “Quelqu’un qui arrive de manière légale devrait attendre un certain temps avant de bénéficier par exemple du remboursement des soins”, indique-t-elle alors, précisant qu’il “pourrait être (de) deux ans par exemple”.
Cette idée, elle la justifie ainsi : “Quand on va dans un pays, on n’attend pas dans ce pays qu’il subvienne à vos besoins. Il y a des tas de Français qui vont travailler aux Etats-Unis, en Allemagne, en Australie et personne ne leur paye ni les soins ni l’école”.