Un blogueur a été condamné pour avoir injurié Marine Le Pen
Un blogueur qui, en 2013, s'en était pris à Marine Le Pen en la qualifiant de "truie lepeniste", vient de se voit condamné à 200 euros d'amende avec sursis pour injure et un euro symbolique pour dommages et intérêts.
On pourrait croire, à tort, que la toile est un espace où tout peut être dit et exprimé sans risque de sévères répercussions. Un blogueur en a fait l’amère expérience après avoir insulté, au mois d’avril 2013, la présidente du Front National (FN). Il vient en effet de se voir condamné à 200 euros d’amende avec sursis pour injure.
Tout était donc parti d’un billet (du site poiteeks.info actuellement inaccessible) où l’internaute en question avait écrit : “Hollande peut et doit rebondir. Sinon c’est la truie lepeniste qui va en profiter: l’électeur va facilement céder au “tous pourris”, et autres discours simplistes de la droite moisie et du FN qui veut -sachez le- empêcher les juges de dénoncer les manquements dans la lutte contre la corruption et la fraude..” Le blogueur, qui s’exprimait alors dans le contexte de l’affaire Cahuzac, désignait ainsi vraisemblablement Marine Le Pen dans le passage porcin de son intervention.
Condamnation d’un blogueur : Marine Le Pen comparée à une truie
Comme nous le rapporte l’AFP, le tribunal correctionnel de Paris n’est pas apparu convaincu par les explications de l’accusé, ce dernier ayant qualifié ses propos d’allégorie ciblant le FN et les adhérents aux idées du parti. Les autorités compétentes ont, au contraire, considéré que le prévenu avait usé d’une “expression outrageante” et d’un “terme de mépris” en “comparant la partie civile à un animal réputé sale et physiquement disgracieux”.
Un euro à remettre à la présidente du FN
Outre les 200 euros d’amende avec sursis dont l’accusé devra éventuellement s’acquitter, il lui est également demandé de verser un euro de dommages et d’intérêts à Marine Le Pen. Et même si le billet en question n’est plus accessible, du moins en apparence, il n’est pas dit que la réapparition de cette expression dans l’actualité ne se voie pas déclinée dans les jours à venir. Avec les possibles retombées judiciaires que cela implique désormais.