“Marie-Francine” : pour le film, Valérie Lemercier s’est créée un compte sur un site de rencontres
Dans "Marie-Francine", Valérie Lemercier incarne une quinquagénaire célibataire infantilisée par ses parents. Quand on lui pose la question, l'idée du film ne lui est pas venue avec "Tanguy" sorti en 2001.
En ce mercredi sort dans les salles obscures Marie-Francine de et avec Valérie Lemercier. L’occasion pour la réalisatrice-comédienne sur ce projet de raconter comment celui-ci s’est dessiné dans son esprit et ce à quoi elle s’est livrée pour rentrer dans son rôle.
Auprès du Parisien, elle a commencé par réfuter s’être sensiblement inspirée de Tanguy (2001), une comédie qui mettait en scène un jeune homme de 28 ans très attaché au cocon familial : “L’idée de ‘Marie-Francine’ est venue d’une discussion avec un ami, qui m’a raconté qu’à 17 ans, il allait sortir avec une fille, mais que ça ne s’était jamais fait parce qu’ils n’avaient pas d’endroit où aller. Je me suis dit que ce serait drôle que cela arrive à des ‘vieux’.”
Lemercier : “quand vous êtes une femme seule, on ne vous invite plus”
Valérie Lemercier déclare également avoir constaté, à plusieurs reprises autour d’elle, des cas de femmes qui, après avoir atteint la cinquantaine, ont été quittées par leur compagnon tout comme son personnage. Le début de la galère selon elle : “Quand vous êtes une femme seule, on ne vous invite plus, car vous devenez un danger. Ma mère s’est retrouvée seule à 60 ans et on ne l’invitait pas à dîner.”
Fort heureusement pour Marie-Francine et comme on croit le deviner en regardant la bande-annonce, l’amour, ou du moins quelque chsoe qui s’en rapproche, va finir par pointer le bout de son nez.
Sites de rencontres : un test pour les besoins de “Marie-Francine”
Alors que Marie-Francine est inscrite à différents sites de rencontres dans l’espoir d’y trouver l’âme sœur, Valérie Lemercier a elle aussi tenté l’expérience, sans toutefois avoir joué le jeu à 100% : “Je me suis créé un compte avec des photos d’une femme trouvées sur Internet. C’est fou les questions qu’on vous pose sur ces sites : êtes-vous rock ou bohème, business ou sportive ? On peut encore rencontrer l’amour après 50 ans dans la rue. Il suffit juste d’être bien au bout du rouleau…”
Quant à savoir si, à l’instar de son personnage, l’actrice a déjà été poussée dans les bras de Stéphane Bern, elle répond que non, avant d’ajouter : “Mais on a voulu marier ma mère avec Jean-Claude Brialy. Ses copines disaient : ‘Il est comme elle, il adore les fleurs, il adore le théâtre…’ Je trouvais ça incroyable. D’autant que tout le monde savait bien qu’il était de la fanfare !”