Mantes-la-Jolie : victime d’attouchements dans un train, elle se fait reprocher d’avoir tiré le signal d’alarme
Jeudi soir, entre Mureaux et Mantes-la-Jolie, une jeune femme a été victime d'attouchements dans un train. Après avoir tiré le signal d'alarme pour que soit justement sanctionné son agresseur, elle a été prise à partie par le conducteur du train et un passager.
Une femme âgée de 21 ans est récemment venue au commissariat de Mantes-la-Joie pour raconter son histoire, survenue jeudi soir dans un train qui se trouvait alors entre Les Mureaux et Mantes-la-Jolie. Et d’avoir indiqué avoir été prise à partie par le conducteur ainsi qu’un passager.
Il est aux alentours de 20h30 quand cette jeune femme s’engage dans le train de la ligne J aux Mureaux. À un moment donné, elle sent qu’on lui touche les fesses. Pensant que le geste est possiblement involontaire, la voyageuse ne réagit pas. Avant de sentir le même contact mais de manière plus prononcée, un contact, comme le précédent, provoqué par un adolescent de 15 ans.
Attouchements dans un train : des excuses pas suffisantes
Alors que ce second attouchement survient alors que le train arrive en garde de Mantes-la-Jolie, la victime empêche son agresseur de sortir et alerte la police. Des agents de médiation des transports interviennent et obtiennent que le jeune garçon présente ses excuses à la jeune femme. Ils requièrent également que cette dernière relâche son agresseur.
Mais la passagère, comme le rapporte Le Parisien, estime avoir subi un préjudice qui ne saurait être réparé par une simple demande de pardon. Elle tire ainsi le signal d’alarme, amenant à ce que le train ne puisse pas quitter la gare.
La police bloquée par les agents de médiation
Une action que le conducteur n’apprécie pas, et de venir s’en prendre à la jeune femme. Selon elle, l’homme l’aurait insultée. Un passager va même la pousser hors du train pour permettre à celui-ci de repartir. Les forces de l’ordre arrivent sur place mais sont confrontés au mur des agents de médiation, qui les empêchent d’accéder à l’adolescent, aidés par le conducteur du train qui renferme à ce moment-là les portes.
Le jeune garçon est finalement interpellé et placé en garde à vue à l’hôtel de police de Mantes-la-Jolie. Les agents de médiation, le conducteur et la victime y sont également conduits. Un porte-parole de la SNCF a depuis confirmé un incident, mais souligné l’existence de “différentes versions”. On apprend de même qu’“une enquête interne est en cours”.