Manifestation contre les violences conjugales : condamné, il provoque la foule à Saint-Nazaire
Samedi alors que se tenait, à Saint-Nazaire, une marche rouge contre les violences conjugales, un homme condamné pour de tels faits est allé provoquer la foule, avant de déposer plainte pour des vols commis dans son bar.
Samedi se tenait à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, une marche rouge contre les violences conjugales et sexistes. Les sept associations et collectifs qui avaient souhaité cette manifestation voulaient également marquer des arrêts symboliques lors de cette marche. Comme le rapporte Ouest-France, la foule était ainsi appelée à interrompre sa marche à l’hôtel de ville, pour rappeler la crise de la majorité municipale, au commissariat, où les femmes doivent aller porter plainte, et au palais de justice, où ces affaires sont censées être réglées.
Identifié lors d’une marche contre les violences conjugales, il filme des participantes
Sur le chemin se trouvait un bar tenu par un homme de 31 ans condamné à plusieurs reprises pour des violences sur des femmes. N’ayant que très peu apprécié le passage du cortège et d’être pointé du doigt par plusieurs participantes, il est allé rejoindre la foule, le bras levé, pour filmer et photographier celles qui l’avaient identifié. Sa présence et son attitude ayant posé problème aux manifestants, un policier des renseignements territoriaux est venu essayer de raisonner le trentenaire avant que ce dernier ne soit extrait de la marche.
L’homme a ensuite porté plainte pour des vols
Dans la nuit de samedi à dimanche, ce même trentenaire est allé déposer plainte au commissariat pour des vols avec effraction commis dans son bar. Une fenêtre de son établissement avait ainsi été cassée, et deux ordinateurs portables d’avoir été volés de même que 1.000 euros.
En octobre dernier, cet homme avait été jugé pour des violences sur sa compagne. Il avait alors parlé de “l’hystérie” de la victime et de “l’enfer” et du harcèlement qu’il vivait selon lui. Avant d’être condamné à neuf mois de prison dont six avec sursis, une peine assortie d’une obligation de s’inscrire à un stage de sensibilisation sur les violences conjugales et d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime.