Maine-et-Loire : une vendeuse reconnaît des lunettes volées chez un opticien
Lundi, un homme de 29 ans a été condamné à six mois de prison pour avoir volé des lunettes chez un opticien de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Une vendeuse avait ainsi reconnu la paire en question portée à la terrasse d'un café.
Les faits ont eu lieu le jeudi 1er août à Cholet, dans le Maine-et-Loire. Un homme de 39 ans s’est rendu chez un opticien et a demandé à essayer des lunettes. La vendeuse a remarqué que ce client s’était emparé de deux ou trois paires posées sur un panneau non-protégé. Après lui avoir signifié qu’il n’était nullement dans son droit, l’employée a vu cet homme la menacer avec ce qui semblait être un pistolet à impulsion électrique (Taser). Il s’agissait en fait d’un allume-gaz, relate Ouest-France. Le client a ensuite pris la fuite et la vendeuse a déposé plainte le lendemain.
Il vole des lunettes et menace la vendeuse avec un allume-gaz
Le surlendemain des faits, la même vendeuse a reconnu l’homme à la terrasse d’un café, avec sur le nez l’une des paires volées. Le trentenaire a été interpellé et une perquisition menée à son domicile a permis la découverte d’autres lunettes de même marque. Lundi, il comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Angers. Affichant un dépit de parole très rapide, il a nié à la fois le vol et la menace armée : “Je suis entré dans le magasin, oui. Mais à aucun moment je n’ai sorti d’arme. Un briquet est tombé. Je n’ai pas touché les lunettes.”
Six mois de prison
Déjà condamné à dix-sept reprises, la dernière en date semblant remonter à février, l’homme était sorti de détention en mars 2017. “Il a beaucoup de chance, il trouve des choses partout. Personne n’est dupe de ce qu’il s’est véritablement passé”, a déclaré la procureure Marie-Caroline Pasquier. L’avocate du trentenaire Me Laure Konrat a quant à elle indiqué que “plusieurs paires manquent à l’inventaire, elles ont disparu et personne ne sait où elles sont”. Alors que la première avait requis huit mois de prison à son encontre, et la seconde appelé à la relaxe, le prévenu a finalement écopé d’une peine de six mois de prison.