Maine-et-Loire : les gendarmes le poursuivent, il demande à sa sœur de les ralentir
Vendredi soir à Beaupréau-en-Mauges, dans le Maine-et-Loire, un automobiliste en fuite après un refus d'obtempérer a appelé sa sœur pour qu'elle ralentisse les gendarmes à sa poursuite. La femme et son frère ont ensuite été interpellés et placés en garde à vue.
Rien ne se serait sans doute passé si ce conducteur n’avait pas cherché à se soustraire à la volonté des autorités. Vendredi en fin de soirée vers 22h30, à Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), un automobiliste a ainsi refusé d’obtempérer auprès d’une patrouille de la brigade territoriale autonome (BTA) de la commune. L’individu a pris la fuite, rapporte Ouest-France, et les gendarmes de s’être élancés à sa poursuite. L’objectif, double, était d’arriver à saisir le numéro de la plaque d’immatriculation et à intercepter le fuyard.
Voulant ralentir la voiture des gendarmes, elle provoque un accrochage
Il se trouve que le conducteur en fuite a appelé sa sœur pour qu’elle ralentisse les gendarmes à sa poursuite. Avec sa propre voiture, la femme a donc cherché à éloigner le plus possible les militaires de son frère, ce qui a notamment amené à un accrochage entre son véhicule et celui des forces de l’ordre. Pendant ce temps, son frère a pu poursuivre sa route, commettant par la même occasion de nombreuses infractions au code de la route.
Six mois avec sursis pour chacun des mis en cause
Plus d’une semaine plus tard, le mardi 20 avril, le frère de 22 ans et la sœur de 25 ans ont été interpellés et placés en garde à vue. On apprend au passage que le permis de conduire du jeune homme était suspendu. Sa sœur et lui, qui ont reconnu les faits, apparaissent résider dans la commune. Mercredi, ils ont été déférés devant le parquet du tribunal judiciaire d’Angers, avant de faire l’objet d’un jugement en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Le frère comme la sœur ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Le premier a également pour interdiction de conduire tout véhicule à moteur pour six mois, et la seconde d’avoir vu son permis de conduire suspendu sur la même durée.