Maine-et-Loire : il tire sur des septuagénaires car excédé par leur conduite
Lundi dans Les Hauts-d’Anjou, deux septuagénaires se sont fait tirer dessus en rentrant à son domicile. Interpellé le lendemain, le suspect de 21 ans a expliqué avoir agi car excédé par la conduite du couple sur la route.
Les faits ont eu lieu lundi en fin de matinée dans Les Hauts-d’Anjou, commune du Maine-et-Loire. Il était aux alentours de 11h30 et un couple de septuagénaires rentrait chez lui à bord de sa voiture. Alors que ces deux personnes garaient cette dernière devant le portail, elles ont vu un autre véhicule s’arrêter derrière le leur. Nos confrères du Courrier de l’Ouest rapportent qu’un homme est descendu de cette seconde voiture. Il a braqué les septuagénaires avec une arme de poing et enclenché la détente.
Il tire sur deux septuagénaires aux Hauts-d’Anjou : aucun blessé
Le couple n’a pas été physiquement blessé par les tirs. L’auteur de ces derniers a quant à lui pris la fuite. Les victimes disposaient cependant de suffisamment d’éléments sur lui pour permettre aux gendarmes de rapidement mettre en cause un suspect. Ce dernier se trouve être un habitant de la commune âgé de 21 ans.
Le vingtenaire condamné
C’est le lendemain des faits, soit le mardi 4 janvier, que le vingtenaire a été interpellé par les militaires. Le suspect a reconnu les accusations et tenté de les justifier. Il suivait ainsi le couple sur la route, des septuagénaires qui énervaient visiblement le jeune homme de par leur conduite. C’est excédé qu’il a fini par vouloir se venger d’une manière radicale. Le vingtenaire a seulement confirmé un tir alors que les victimes disaient en avoir subi plusieurs. Aucun impact n’a, au passage, été relevé sur place. Déféré devant le parquet d’Angers, le mis en cause a été jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, ou “‘plaider-coupable”). Reconnu coupable de “violences avec usage d’une arme” et “port d’arme illégal”, il a été condamné à dix mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans. Il lui faudra se soumettre à 110 heures de travaux d’intérêt général et à un stage de citoyenneté. Défendu de détenir à nouveau une arme, il aura également à indemniser les deux victimes.