Maine-et-Loire : 3 mois de prison pour avoir, ivre, menacé des ouvriers à l’aide d’une tronçonneuse
Lundi, le tribunal d'Angers, dans le Maine-et-Loire, a condamné un homme de 30 ans à trois mois de prison pour avoir, ivre, menacé à la tronçonneuse des ouvriers qui faisaient des travaux devant chez lui.
Les faits remontent à quasiment une semaine jour pour jour. Le jeudi 3 décembre dernier à Angrie, dans le Maine-et-Loire, il était près de 11h00 et un homme de 30 ans souhaitait regagner son domicile. Problème : en plus d’être fortement alcoolisé, le trentenaire ne pouvait emprunter le chemin habituel en raison d’une tranchée creusée par des ouvriers. Même si ces derniers se seraient vraisemblablement exécutés sur un ton plus aimable, c’est après avoir vu l’homme se montrer virulent à leur encontre qu’ils avaient rapidement rebouché ladite tranchée.
Une tronçonneuse dans une main, il aurait menacé des ouvriers de les “planter”
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais une dizaine de minutes plus tard, le trentenaire était réapparu avec une bière dans la main et une tronçonneuse dans l’autre. Avec son engin, il aurait menacé les ouvriers présents, ce qu’a indiqué le chef de chantier lors de l’audition. L’individu aurait ainsi dit aux travailleurs “de ne pas faire les malins” sous peine de se faire “planter” et “découper”. L’intervention des gendarmes avait permis de neutraliser l’individu sans qu’aucune victime ne soit à déplorer.
Des problèmes d’alcool et de couple
Les problèmes d’alcool du mis en cause lui avaient déjà fait connaître des démêlés avec la justice, rapporte Ouest-France. Alors que cela faisait dix ans qu’il se tenait tranquille, “l’explosion” de son couple, pour reprendre le terme de son avocat, il y a de cela quelques mois avait fait replonger le trentenaire. S’il n’a que peu de souvenirs de l’incident, le prévenu a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de faire le moindre blessé. Lundi, le tribunal d’Angers a finalement rendu une peine deux fois moins lourde que celle requise par le procureur. L’accusé écope ainsi de trois mois de prison, contre six, sans aménagement de peine.