Les machos seraient davantage sujets aux troubles de l’érection
Une étude portugaise révèle que les hommes empreints de machisme seraient davantage concernés par des troubles de l'érection à répétition, de par le stress découlant d'une première panne.
Appartenir à la catégorie des machos serait, en dépit des croyances de ces personnes, une faiblesse pour la virilité. C’est en tout cas l’enseignement que l’on peut tirer d’une étude conduite par des chercheurs portugais de l’Université de Minho.
Ces scientifiques ont sollicité, au travers d’un questionnaire en ligne, 585 hommes (288 hétérosexuels et 287 homosexuels) dans le but de vérifier si la fréquences des troubles de l’érection pouvait varier selon le caractère machiste de l’individu directement concerné. Et Doctissimo de rapporter des résultats attestant d’un lien entre le fait d’être macho et celui de connaître des pannes sexuelles à répétition.
Troubles de l’érection : les machos gays et hétéro égaux
En effet, les hommes se disant être machos ont plus de risque de connaître des troubles de l’érection répétés, et ce quelle que soit leur orientation sexuelle. Les machos pensent ainsi qu’ils doivent être en mesure de répondre présent à tout moment pour une relation sexuelle, de rester en érection aussi longtemps qu’il le faut et de satisfaire leur partenaire.
Un mécanisme qui a l’effet pervers de remettre en cause la virilité d’un macho dès lors que son appareil génital enregistre un dysfonctionnement. Alors qu’en exerçant sur soi-même une pression sensiblement moins forte, la probabilité que ces troubles se répètent se veut moins élevée.
Des pannes moins fréquentes en dédramatisant la première
Il convient malgré tout de souligner que les croyances machistes ne sont pas la seule possible cause de troubles de l’érection accrus. En mai dernier, nous rapportions ainsi les conclusions d’une étude réalisée auprès d’hommes et de femmes quant à un rapport éventuel entre pannes régulières et consommation de contenu pornographique.
Il était ainsi notamment apparu que les troubles étaient moins fréquents (-22%) chez les hommes n’étant pas adeptes de pornographie, et qu’ils grimpaient en revanche très notablement (+79%) chez ceux se masturbant devant de telles images.