Mâcher du chewing-gum en marchant aiderait à la perte de poids
Une étude japonaise révèle que combiner le mâchement d'un chewing-gum à de la marche aiderait à faire perdre du poids.
En 2015, une étude néerlandaise avançait que mâcher un chewing-gum sans sucre durant dix minutes permettait de débarrasser sa bouche de 100.000 bactéries. Aujourd’hui, c’est un nouveau bienfait que l’on prête au mâchement de ce type de gomme.
Des chercheurs japonais, dont l’étude a été publiée dans la revue Journal of Physical Therapy Science, révèlent ainsi que mâcher du chewing-gum en marchant favoriserait la perte de poids. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont examiné “le rythme cardiaque, la distance parcourue, la vitesse de la marche, le nombre de pas et la dépense énergétique” de 46 volontaires de 21 à 69 ans.
Un rythme cardiaque plus élevé chez les marcheurs mâcheurs de chewing-gum
Ces marcheurs avaient été divisés en deux groupes, rapporte 20minutes.fr. Le premier avait reçu deux chewing-gum à mâcher quand le second les avait ingérés au travers d’une poudre dissoute dans un verre d’eau. Ces deux groupes devaient alors marcher sur une piste d’athlétisme pendant 15 minutes et à leur “rythme naturel”.
Il est apparu que les participants du premier groupe, soient ceux qui mâchaient du chewing-gum, avaient un rythme cardiaque plus élevé que les membres du second groupe. Autre observation relevée, celle d’une marche plus rapide chez les mâcheurs âgés de 40 ans ou plus.
L’hypothèse de la synchronisation cardio-motrice
Les participants qui marchaient plus vite que les autres tout en mâchant du chewing-gum couvraient une distance plus importante et perdaient ainsi davantage de calories. Pour expliquer ce phénomène, les auteurs de ces travaux se basent sur les résultats d’une précédente étude nippone selon laquelle le rythme cardiaque d’une personne augmenterait quand elle mâche du chewing-gum, même au repos. Une tendance, appelée “synchronisation cardio-motrice”, qui se manifesterait apparemment plus facilement chez les individus d’un certain âge.
Les signataires de l’étude présente rappellent au passage que selon “des études antérieures”,”les femmes exercent une activité musculaire masticatoire moindre avec les chewing-gums que les hommes”.