Lyon : 4 policiers de la BAC suspectés de faux et usage de faux
Mercredi matin, quatre policiers de la BAC de Lyon ont été convoqués dans le cadre d'une audition dans les bureaux de l'IGPN. Ils sont soupçonnés de faux et usage de faux.
Quatre policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité) de Lyon ont été convoqués en ce mercredi matin en vue d’une audition dans les bureaux de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale). Les officiers sont suspectés de faux et usage de faux.
D’après les informations communiquées par Lyon Mag, l’affaire aurait débuté “avant l’été”. Sur les berges du Rhône, des policiers de la BAC interpellent plusieurs individus en état d’ébriété et dont on nous dit qu’ils auraient “pris d’assaut la nacelle d’un engin de travaux en stationnement sur la voie publique”.
BAC de Lyon : quatre policiers convoqués après des interpellations musclées
Et si les procès-verbaux dressés par les policiers délivreront une version différente que celle prononcée par les individus interpellés, il apparaîtrait que celle délivrée par les forces de l’ordre ne soit pas conforme à la réalité des faits. Les images de vidéosurveillances de la ville semblent en effet attester d’une violence des policiers non justifiée, laissant ainsi à penser à une éventuelle falsification des procès-verbaux par ces policiers de la BAC.
L’hypothèse de mesures de gardes à vue
Une source proche de l’affaire indique qu’il va désormais être question de “déterminer dans quelle mesure ils [ndlr : les policiers de la BAC] sont solidaires ou bien si l’un d’eux a pu entraîner ses collègues dans sa bêtise”. En ajoutant qu’“il est déjà difficile de juger des affaires où tout ce qu’on a, c’est la parole des policiers contre celle de suspects. C’est toujours la parole policière qui l’emporte. Donc, on ne peut avoir le moindre doute, il faut qu’on aille au bout de ce dossier et qu’on investigue pour éliminer tout doute”. Il est pressenti que ces policiers fassent prochainement l’objet de mesures de garde à vue. Rappelons que le faux et l’usage de faux commis par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions est condamnable par la loi de 15 ans de réclusion et de 225.000 euros d’amende.
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