Lutte contre le narcotrafic : Découvrez les nouvelles mesures choc du gouvernement
Lors de leur passage à Marseille, Bruno Retailleau et Didier Migaud ont présenté les initiatives que le gouvernement envisage de mettre en place pour combattre le trafic de drogues dans les mois à venir. Ces mesures seront-elles suffisantes pour endiguer ce fléau ?
Tl;dr
- Bruno Retailleau et Didier Migaud annoncent nouvelles mesures contre le narcotrafic.
- Le gouvernement persiste dans une approche répressive malgré résultats peu probants.
- Propositions incluent jugement des crimes en bande organisée par des cours d’assises spéciales.
Face au narcotrafic, le gouvernement durcit le ton
Bruno Retailleau et Didier Migaud, respectivement ministres de l’Intérieur et de la Justice, ont exposé lors de leur visite à Marseille, un plan gouvernemental visant à endiguer le narcotrafic en France. Cette approche, axée sur la répression, est maintenue malgré trois décennies de résultats mitigés.
Un enjeu national
Le narcotrafic, phénomène préoccupant en France, engendre des ravages considérables. Il génère un chiffre d’affaires estimé entre 3,5 et 6 milliards d’euros annuellement, attirant ainsi de nombreux gangs rivaux et déclenchant de sanglantes guerres de territoires. Bruno Retailleau promet une «guerre» sans merci contre ce fléau, évoquant une possible «mexicanisation» du pays.
Des mesures fortes pour une lutte efficace
Parmi les mesures clés présentées, figure le jugement des «crimes en bande organisée» par des cours d’assises spéciales, similaires à celles des affaires de terrorisme. Cette approche, composée uniquement de magistrats professionnels, a pour but d’éloigner les risques de pression sur les jurés. Par ailleurs, Didier Migaud envisage la création d’un parquet national de lutte contre la criminalité organisée, et l’amélioration du statut de repenti.
« Frapper au portefeuille »
Un autre volet de cette politique consiste à «frapper au portefeuille». Ce plan prévoit de donner aux préfets le pouvoir de fermer des commerces de blanchiment, rendant obligatoire l’ouverture d’une enquête patrimoniale lors d’affaires liées au narcotrafic. Il s’agit selon Bruno Retailleau de «prendre aux criminels pour rendre aux victimes».
Ces mesures sont-elles la solution adéquate face à un problème de cette ampleur ? Seul l’avenir nous le dira. Avec AFP.