Louis Arlette, un dandy de la chanson à découvrir avec Sourire Carnivore
Citant Proust et Trent Reznor de Nine Inch Nails comme influences majeures, Louis Arlette sort un premier album de chansons pop originales en diable.
Louis Arlette n’a rien fait comme tout le monde, et c’est pour cela que sa musique frappe d’emblée l’auditeur : il écoute un musicien original, lettré et fashion, paradoxal donc. S’il avoue une passion pour les musiques industrielles, sa musique à lui à plus à voir avec celle d’Etienne Daho ou le groupe AIR pour qui il a été ingénieur du son lors des derniers albums. Après avoir construit Le Bruit Blanc, son propre studio, ce passionné de son, et de perfection a pris tout le temps nécessaire pour murir un premier album soyeux et sans redondance qui vire tantôt côté du rock ou du spleen électronique avec un égal bonheur.
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Erudit et cultivé, Louis Arlette est diplômé en musicologie, mais les connaissances n’ont jamais freiné son écriture. ? « Je ne prétends pas avoir la connaissance globale de la musique, mais mon souhait est de comprendre cet art le mieux possible. La technique, la sensation, l’émotion, tout me fascine dans la musique. J’ai besoin de tout pouvoir saisir et maitriser… Ce n’est pas pour rien que j’ai travaillé 10 ans avec d’autres artistes en studio avant de me sentir prêt à aborder mon projet solo. » Dix ans pour apprendre, se nourrir des autres, observer, et trouver sa propre vérité. L’album Sourire carnivore a été peaufiné entre le studio de Louis Arlette et celui du groupe AIR (studio de l’Atlas), en compagnie du batteur Julien Boyé (Gush, Nouvelle Vague), du guitariste Daniel Jamet (membre fondateur de La Mano Negra, Gaëtan Roussel et Saez). Un disque qui met le sourire et se déguste sur la durée.