Lorient : jaloux, il filait son ex-compagne via une balise de géolocalisation
Pendant près d'un an, une Lorientaise d'une trentaine d'années a été filée par son ex-compagnon via une balise de géolocalisation. Interpellé, le mis en cause a reconnu les faits qu'il a mis sur le compte de sa jalousie excessive.
En crevant involontairement l’un des pneus de sa voiture le 5 juillet dernier, cette femme de 33 ans a, sans le vouloir, permis la mise à jour d’un espionnage dont elle faisait l’objet. Cette histoire se passe à Lorient (Morbihan). Un membre de la famille de cette trentenaire étant en train de changer la roue défectueuse quand il a remarqué une curieuse installation.
Comme rapporté par Ouest-France, a ainsi été découvert sous le véhicule un fil pendant et qui menait à une balise de géolocalisation. Une nouvelle qui provoque alors une vraisemblable stupeur chez la propriétaire de la voiture, et la police d’être alertée.
Ube balise de géolocalisation découverte sous la voiture d’une femme qui avait crevé
Les forces de l’ordre ouvrent une enquête, et si dans un premier temps, les autorités penchent entre espionnage professionnel et sentimental, elles privilégient finalement la seconde hypothèse. Le détenteur de la balise GPS est identifié par les policiers du Groupe de Voie Publique (GVP) de la Sûreté Départementale (SD).
Il s’agit d’un homme d’une trentaine d’années se trouvant être l’ex-compagnon de la femme. Interpellé jeudi au petit matin, il a reconnu les faits qu’il a justifiés par le fait qu’il était jaloux et particulièrement désireux de connaître la localisation de son ex-petite-amie en permanence.
Jusqu’à 3 ans de prison encourus
Le commissaire Amaury Lenéel, qui dirige la Sûreté Départementale du Morbihan, explique que “depuis août 2017, [l’homme] s’était lancé dans une filature virtuelle. Il surveillait son ex à distance. Grâce à une appli sur son téléphone portable, il pouvait la localiser sur une carte.” Il profitait au passage de la nuit pour recharger la batterie de son appareil.
Cet homme éconduit est attendu pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Lorient le 12 décembre prochain. Il encourt un maximum de trois ans de prison pour “atteinte à la vie privée d’autrui”.