Longévité : une augmentation de l’espérance de vie en bonne santé vient d’être constatée
Une nouvelle étude vient de montrer que l’espérance de vie en bonne santé a augmenté.
Cela n’est pas nouveau, l’espérance de vie augmentée globalement dans le monde. Cela est notamment dû à une meilleure prise en charge de certaines pathologies. Cependant, les chercheurs de l’université de Newcastle au Royaume-Uni ont voulu aller plus loin en découvrant dans quelles conditions étaient vécus ces mois et années supplémentaires de vie. Bonne nouvelle, leur étude montre que l’espérance de vie supplémentaire se fait « en bonne santé ».
Vivre plus longtemps, mais en bonne santé
En préambule de leurs travaux, les chercheurs ont souligné : « Il y a eu de nombreux progrès dans les soins de santé depuis les années 1990, ce qui signifie que de nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques vivent plus longtemps ». L’objectif de leur étude était ainsi de déterminer si l’allongement de l’espérance de vie était synonyme de mois et d’années supplémentaires en bonne santé ou en situation de dépendance, voire de handicap.
Les conclusions sont les suivantes, le nombre moyen d’années d’espérance de vie sans incapacité et handicap a augmenté entre 1991 et 2011. Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont analysé les données de deux études, l’une se déroulant entre 1991 et 1993 et l’autre entre 2008 et 2011 et réunissant plus de 7 500 participants de plus de 65 suivis durant une période de deux ans.
Dans les détails, les chercheurs soulignent que les hommes ont en moyenne gagné 3,7 années d’espérance de vie sans problème de santé, contre 2 années pour les femmes. Ils ajoutent que les personnes souffrant d’affections telles que « l’arthrite, les maladies coronariennes, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète ont gagné plus d’années en bonne santé que d’années avec une incapacité ».
Cependant, les troubles cognitifs sont tout autant présents. « C’est une source de préoccupation et cela nécessite une enquête plus approfondie […] étant donné que les troubles cognitifs étaient également la seule affection à long terme où l’espérance de vie a diminué », déclarent les chercheurs.