Londres : le tueur en série de chats serait finalement… des renards
Jeudi, la police de Scotland Yard a levé le voile sur les centaines de chats tués ces dernières années à Londres. Le responsable ne serait pas un tueur en série mais des renards.
Jeudi, par voie de communiqué, la police de Scotland Yard (Londres, Royaume-Uni) a levé le voile sur cette affaire de chats tués en masse depuis plusieurs années au sein de la capitale britannique. Contrairement à ce que les habitants pouvaient initialement penser et craindre, le responsable ne serait ainsi pas un tueur en série.
“Après un examen approfondi des preuves disponibles, les policiers […] ont conclu que les centaines de mutilations de chats […] résultent probablement de prédateurs ou de charognards”, ont indiqué les forces de l’ordre dans des propos rapportés traduits par 20 Minutes.
Des centaines de chats tués à Londres : une enquête débutée en 2015
En septembre 2015, après avoir reçu des premiers signalements de chats mutilés aux niveaux notamment de leur tête et de leur queue, la police londonienne avait démarré une enquête. Des autorités qui regrettent d’ailleurs que “les médias [aient] suscité une inquiétude générale au sein du public”.
Un public qui redoutait ainsi que l’auteur de ces mutilations s’en prenne à des êtres humains. L’année suivante, suite à la requête de l’association de protection des animaux SNARL (South Norwood Animal Rescue Liberty), 25 chats avaient été autopsiés. Il s’est avéré que ces bêtes étaient mortes par traumatisme suite à un choc brutal telle une collision avec un véhicule.
Des bêtes percutées par des voitures et mutilées par des renards
Six cas demeuraient toutefois suspects. L’année dernière, des particuliers avaient filmé un renard transportant une tête de chat, et des autopsies remontant à juin 2018 sur trois chats et deux lapins mutilés auront identifié des prédateurs comme responsables.
Ce sont donc finalement des renards, dont l’empreinte génétique avait été découverte sur les blessures des dernières victimes, qui auraient mutilé ces chats préalablement percutés par des véhicules. “Il n’y avait pas de témoin, pas de modèle de comportement identifiable et pas de piste médico-légale pointant une implication humaine”, a souligné Scotland Yard.