Londres : à 3 mois, il est suspecté d’être un terroriste
Aussi surprenant que cela puisse paraître, un bébé de 3 mois a été interrogé par l'ambassade des États-Unis à Londres après que son grand-père a fait l'erreur de présenter l'enfant comme un terroriste dans son formulaire de demande de visa.
Un bébé âgé de 3 mois a été interrogé par l’ambassade des États-Unis à Londres après que son grand-père, sur le formulaire de demande de visa de l’enfant, a commis l’erreur de lui attribuer des activités terroristes.
L’affaire nous est rapportée par The Guardian. L’enfant était censé s’envoler pour Orlando, en Floride, avec son grand-père. Sauf que ce dernier, en remplissant le formulaire de demande de visa du bébé, s’est trompé en répondant à la question suivante : « Avez-vous l’intention de vous engager ou vous êtes-vous déjà engagé dans des activités terroristes, d’espionnage, de sabotage ou de génocide ? » Son erreur a ainsi été celle de répondre « oui » au lieu de « non ».
Demande de visa : il se trompe et fait d’un bébé un terroriste
Le grand-père ne s’est rendu compte de son erreur qu’au moment où le visa de son petit-fils a été refusé : « Je n’arrivais pas à croire qu’ils n’aient pas vu que c’était une véritable erreur et qu’un bébé de trois mois ne ferait de mal à personne ».
L’enfant a donc été interrogé par des officiels, ce qui a demandé 10 heures de trajet pour son grand-père et lui. L’homme de 62 ans salue l’attitude de son petit-fils qui n’a « pas pleuré une seule fois » pendant ce temps.
3.000 livres pour un nouveau billet
Pour ce grand-père, qui a dû débourser 3.000 livres (environ 3.500 euros) dans l’achat d’un nouveau billet, les autorités qu’il a rencontrées « ne semblaient pas avoir le sens de l’humour sur tout ça et n’arrivaient pas à voir le côté amusant de la chose. »
Et d’ajouter que son petit-fils « ne s’est manifestement jamais engagé dans des activités de génocide ou d’espionnage, mais il a saboté quelques couches pendant l’interrogatoire, même si je n’en ai rien dit à l’ambassade américaine ». Le sexagénaire conclut en supposant qu’un terroriste n’aurait, de toute façon, très probablement pas répondu « oui » à cette fameuse question posée par le formulaire.