Loire-Atlantique : huit mois avec sursis pour avoir sexuellement agressé la compagne de son collègue
Mardi, un homme de 33 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir, en mai dernier en Loire-Atlantique, sexuellement agressé la compagne de son collègue pendant son sommeil.
Mardi, un habitant de Moisdon-la-Rivière, en Loire-Atlantique, a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir sexuellement agressé la compagne de son collègue pendant qu’elle dormait. Les faits, qui remontent au samedi 11 mai dernier, s’étaient déroulés au domicile du couple à Remouillé. Ce soir-là, cet homme de 33 ans rentrait d’une soirée passée à boire “de la bière” et “du rhum” avec le collègue en question, dont il était “assez proche”, la compagne de celui-ci et deux autres personnes.
Un collègue qui avait d’abord été “très lourd” lors d’une soirée alcoolisée
L’Éclaireur de Châteaubriant rapporte que durant la soirée, le prévenu avait affiché un comportement “très lourd” avec plusieurs femmes sur la piste de danse d’un bar de nuit. Se amis ont déclaré qu’il avait d’abord tenté “sa chance” avec “une petite blonde qui avait une bonne cinquantaine d’années”, puis qu’il s’était rapproché d’“une grande brune d’une quarantaine d’années qui avait un bon coup dans le nez”. Il était prévu qu’il dorme dans le salon du couple, mais une fois au domicile, le trentenaire avait commencé à “faire des allées et venues” entre ce salon et la chambre de son collègue et de sa compagne. “Pas très à l’aise avec ses habits”, il s’en était ensuite délesté.
Elle pensait masturber son compagnon
La compagne du collègue avait fini par se réveiller en découvrant sa main sur le sexe du trentenaire, totalement nu. Pensait qu’il s’agissait de son compagnon, elle avait en fait masturbé l’autre homme “pendant de longues minutes”. La victime souffre depuis de “troubles du sommeil” et son couple connaît des perturbations. Le mis en cause a déclaré n’avoir que très peu de souvenirs que cette soirée, en gardant notamment à l’esprit avoir été frappé par son collègue. Lui-même en couple et père d’un enfant de 4 ans, le trentenaire a donné sa démission pour éviter tout nouveau contact avec son collègue. Outre sa peine de prison, le prévenu a écopé d’une obligation de soins et d’une interdiction de revoir sa victime, à qui il devra verser 3.000 euros de dommages et intérêts et 800 euros pour les frais de justice engagés. Enfin, son nom sera inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais).