Loire-Atlantique : elle disait avoir été agressée sur un pont, une femme de 19 ans avait menti
Alors qu'une femme de 19 ans affirmait avoir été agressée mardi sur un pont près de Nantes, elle est depuis revenue sur ses propos. Il n'y a ainsi jamais eu d'agresseur, sinon elle-même.
Le mardi 4 mai dernier au matin, une femme de 19 ans avait été découverte grièvement blessée sur le pont Léopold-Sédar-Senghor reliant l’île de Nantes à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique). La jeune femme était apparue lourdement touchée au niveau de l’abdomen. 20 Minutes écrit qu’il était aux alentours de 7h00 quand les pompiers l’avaient prise en charge. Aucun danger vital n’était alors redouté.
Elle avait affirmé avoir été agressée : pas d’ADN retrouvée sur le couteau
La victime avait affirmé avoir été agressée au couteau, ce qui avait motivé l’ouverture d’une enquête. Les investigations n’avaient cependant pas permis de relever une empreinte génétique sur le couteau retrouvé sur les lieux. Une arme qui était au passage tâchée de sang. On pouvait certes imaginer que l’agresseur avait pris ses précautions. Reste que, du fait d’interrogations appelant à la suspicion quant aux propos initialement tenus par la victime, les enquêteurs avaient visiblement à cœur de l’interroger dès que possible pour y voir plus clair.
La victime était en grande souffrance psychologique
L’enquête a pris fin vendredi. Après avoir reçu des soins au CHU, la jeune femme a été entendue par les forces de l’ordre. Elle leur a indiqué qu’il n’y a jamais eu d’agresseur et que c’était elle-même qui s’était infligé la blessure à l’abdomen. Un geste commis alors que l’adolescente se trouvait en grande souffrance psychologique. Il n’est pas précisé si, suite à ces révélations, une assistance a été offerte à la jeune femme afin de lui permettre de voir la vie avec un regard plus positif.