Loire-Atlantique : deux voisins retiennent le cambrioleur présumé
Vendredi matin à La Baule, un habitant a découvert que son domicile avait été visité en son absence. Ce sont deux voisins qui ont permis de retenir le cambrioleur présumé jusqu'à l'arrivée de la police.
Les faits se sont manifestement produits le vendredi 15 juillet dernier, au matin, à La Baule (Loire-Atlantique). Il était aux alentours de 11h00 quand les forces de l’ordre ont été appelées à intervenir dans un immeuble. Deux voisins étaient en train de retenir l’auteur présumé d’un tout récent cambriolage, relate L’Écho de la Presqu’île. La victime a expliqué aux policiers qu’elle s’était absentée de son domicile entre 10h15 et 10h45.
Il découvre un cambrioleur dans son salon, deux voisins stoppent l’individu dans sa fuite
À son retour, l’habitant avait constaté que les lieux avaient été fouillés. Le visiteur était d’ailleurs toujours sur place. Entièrement vêtu de noir, avec des gants aux mains, l’individu avait été surpris dans le salon avant de fuir par la baie vitrée. Alertés par les cris de la victime, deux voisins qui se trouvaient dans la cour de l’immeuble avaient vu l’individu courir en leur direction. Le fuyard avait été intercepté par ces témoins, qui l’ont donc retenu jusqu’à l’arrivée des autorités.
Un portefeuille et une montre dérobés
Le mis en cause, âgé de 19 ans et originaire de Rezé, a été placé en garde à vue puis présenté samedi après-midi au parquet de Saint-Nazaire. « Il apparaissait que l’auteur des faits avait dérobé un portefeuille contenant des documents d’identité ainsi qu’une montre de marque », indique le district de police de Saint-Nazaire/La Baule. Les deux témoins ont été salués par les forces de l’ordre « pour leur sens civique, leur courage et leur intervention ». L’occasion d’un rappel : « Il convient de bien verrouiller son domicile lorsqu’on s’absente, de prêter attention aux comportements inhabituels dans son quartier tels que des individus ou véhicules suspects (rôdeurs, faux agents des eaux ou faux policiers…). » « Et ne pas hésiter à composer le 17. »