Loire-Atlantique : 18 mois ferme pour un cambrioleur qui avait frappé et déféqué sur un octogénaire
Jeudi, le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a condamné un homme de 53 ans à 18 mois de prison ferme pour avoir, le 29 mai dernier, cambriolé, frappé et déféqué sur un autre homme de 85 ans.
Les faits s’étaient produits le vendredi 29 mai dernier au Croisic, en Loire-Atlantique. Un homme de 53 ans en difficultés financières avait décidé de cambrioler une demeure en plein après-midi après avoir observé qu’une fenêtre était ouverte. Sur place, rapporte France Bleu Loire Océan, il avait volé “des vêtements, un téléphone et trois couteaux”. Après avoir quitté les lieux, le cambrioleur était revenu sur ses pas pour récupérer ses chaussures.
Après avoir déféqué sur sa victime, il avait menacé les forces de l’ordre
De son côté, la victime, un homme de 85 ans, avait alerté la gendarmerie. En voyant son voleur revenir, elle avait tenté de le bloquer avec son déambulateur, et d’avoir réussi à lui attraper le bras. Le malfaiteur avait ensuite pris l’avantage en faisant chuter l’octogénaire et en le rouant de coups, notamment au niveau de la tête. Sa victime toujours en sol, il lui avait alors déféqué dessus avant de maculer la tête de l’octogénaire avec ses excréments. Les policiers municipaux, arrivés par la suite, avaient été copieusement insultés et menacés. “Allahu Akbar, je vais revenir avec une voiture, tout défoncer, faire un carnage”, avait affirmé le cambrioleur.
Le prévenu avait déjà été condamné pour assassinat
Jeudi, l’auteur présumé des faits était jugé devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Déjà condamné 19 fois dont une pour assassinat, le prévenu s’est bouché les oreilles au moment où le procureur a dénoncé son “comportement odieux”. L’avocat de la victime a déclaré que son client “a été souillé littéralement” et qu’il “n’a dû son salut qu’à l’arrivée de la police municipale”. Au final, le quinquagénaire a été condamné à à 24 mois de prison dont six mois avec sursis avec une mise à l’épreuve de deux ans. Maintenu en détention, il a pour interdiction d’aller revoir sa victime et de retourner au Croisic à sa libération.