Loir-et-Cher : elle tente de porter plainte avant d’être frappée jusqu’au coma
Mardi dernier à Blois, une femme 24 ans aurait été frappée par son ex-compagnon, avant de tomber dans le coma. Elle avait tenté de déposée une plainte deux heures plus tôt.
Les faits ont été découverts le mardi 13 décembre dernier, en début de soirée, à Blois (Loir-et-Cher). Il était aux alentours de 19h00 quand les forces de l’ordre ont découvert une femme, inconsciente, dans son immeuble. Nos confrères de franceinfo, s’appuyant sur une déclaration du parquet, rapportent que cette personne venait d’être frappée par son ex-compagnon.
Frappée par son ex-compagnon à Blois : pronostic vital engagé
Quelques jours plus tard, le samedi 17 décembre, la victime, âgée de 24 ans, apparaissait dans le coma. Atteinte de lésions hémorragiques cérébrales majeures, son pronostic vital était engagé aux dernières nouvelles. C’est un voisin, nous dit-on, qui avait donné l’alerte auprès des secours : « Mon voisin a sonné, puis je suis descendu et je l’ai trouvée par terre. Elle était allongée par terre et on a appelé les pompiers. »
Une tentative de dépôt de plainte deux heures avant l’agression
Il se trouve que le jour des faits et deux heures environ avant d’être agressée, la jeune femme avait tenté de déposer une plainte. Son entourage indique que la vingtenaire avait pour intention de mettre en cause l’homme qu’elle venait de quitter. Mais pour une raison encore non communiquée, une fois sur place, les forces de l’ordre auraient invité la jeune femme à revenir le lendemain.
Une enquête de l’IGPN ouverte
Une enquête de l’IGPN (inspection générale de la police nationale, ou « police des polices ») a été ouverte afin d’établir les circonstances précises des faits. Il devrait notamment s’agir de comprendre la manière dont le commissariat a accueilli la future plaignante et pourquoi cette dernière n’a pu procéder à son dépôt.