Loir-et-Cher : deux fillettes décèdent dans l’incendie de leur maison, leur mère intoxiquée
Dimanche, un incendie s'étant déclaré dans une maison du Loir-et-Cher a coûté la vie à deux fillettes de 4 et 9 ans. Leur mère a été découverte intoxiquée et leur père hospitalisé en état de choc.
Dimanche, deux petites filles de 4 et 9 ans ont péri dans l’incendie de leur maison au Gault-du-Perche, dans le Loir-et-Cher. La mère des enfants a été découverte inconsciente et intoxiquée à l’arrivée des secours. Évacuée par hélicoptère, elle se trouverait aux dernières nouvelles dans un état préoccupant.
Citée par L’Écho Républicain, la maire de la commune Janine Laridans a déclaré qu’« une cellule psychologique sera mise en place mardi matin à l’école », soulignant qu’elle connaissait « ce couple issu d’un remariage, ainsi que les deux petites filles scolarisées à l’école du village, chacune dans une classe différente. Il n’y en a que deux. »
Deux fillettes périssent dans un incendie : le père hospitalisé en état de choc
Les deux fillettes étaient, nous dit-on, sous la responsabilité de leur père, un homme de 58 ans qui en avait la garde. Les témoignages du voisinage semblent indiquer que le couple était séparé.
La veille au soir, la mère, plus jeune que son mari, s’était rendue au lieu-dit La Tuilerie pour y voir ses filles. Son époux aurait alors accepté de l’héberger, lui qui reçoit depuis des soins d’après la maire de Gault-du-Perche : « Christian est un enfant du village apprécié. Il est en état de choc. Il est logiquement hospitalisé, à Vendôme. »
L’origine du sinistre en cours d’analyse
Aux dernières nouvelles, l’origine du sinistre était encore en cours d’analyse. Impossible donc pour l’heure d’affirmer s’il s’agit d’un acte malveillant ou involontaire. La préfecture a fait savoir que le feu « a été maîtrisé et ne présentait aucun risque de propagation » et qu’« une enquête va être ouverte sur les causes du départ du feu qui s’est produit à 9h15 ».
Bien que le couple apparaissait installé depuis plus ou moins sept ans, ses voisins ne le connaissaient apparemment qu’assez peu. « Je crois que la maman travaillait sur Vendôme mais j’ignore dans quel domaine », a confié une riveraine.