Loir-et-Cher : frappé à mort après s’être invité de lui-même à une fête
Dans la nuit de vendredi à samedi dans le Loir-et-Cher, un homme d'une trentaine d'années a trouvé la mort après s'être invité à une fête à laquelle il n'avait pas été convié.
Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 juin dans la commune de Savigny-sur-Braye (Loir-et-Cher). Le parquet a ainsi communiqué le décès d’un homme d’une trentaine d’années, frappé à mort après s’être invité à une fête à laquelle il n’avait pas été préalablement invité.
Il est peu avant minuit et l’individu se rend à une soirée festive sans carton d’invitation. Nos confrères du Figaro précisent qu’il était accompagné d’une jeune femme, dont on ignore par ailleurs si elle avait été invitée à la fête. D’abord accepté, le trentenaire a ensuite été dirigé vers la sortie, vraisemblablement suite à une dispute et à son apparent état d’ivresse.
Pas invité à une fête, il est frappé par le maître des lieux
Et si l’homme a visiblement quitté les lieux dans un premier temps, il ne comptait apparemment pas en rester là, comme l’indique le procureur de la République de Blois Frédéric Chevallier : “Dans un deuxième temps, cet homme est revenu et le maître des lieux l’a frappé”.
En dépit de l’intervention des sapeurs-pompiers, le trentenaire a rapidement succombé à ses blessures. L’auteur présumé des coups, pas plus âgé que sa victime, a été interpellé par les gendarmes de Savigny-sur-Braye et placé en garde à vue. Son déferrement devant un juge d’instruction de Blois est attendu pour ce dimanche, avant sa possible mise en examen pour “violences volontaires ayant entraîné la mort sans volonté de la donner”.
Un nouveau drame dans le Loir-et-Cher
Le département se voit là une nouvelle fois endeuillé en quelques jours après la mort d’une femme d’une cinquantaine d’années à Saint-Ouen. Celle-ci aurait ainsi été tuée par son compagnon qui n’acceptait pas l’idée de rompre avec elle. Les deux filles du couple, âgées de 14 et 18 ans, ont été prises en charge par les secours, et il est prévu que leur père soit lui aussi déféré dans la journée devant un juge d’instruction.