L’huile de coco serait un “pur poison” selon une épidémiologiste d’Harvard
Lors d'une conférence en Suisse, Karine Michels, épidémiologiste d'Harvard, a lourdement chargé l'huile de coco en la qualifiant de "pur poison" et en estimant qu'il s'agit là de "l’une des pires choses que vous pouvez manger".
L’huile de coco vient d’encaisser de nouvelles critiques qui pourraient, un peu plus, faire réfléchir ses consommateurs quant à la pertinence d’absorber cet aliment. De récentes critiques émanant de Karine Michels, qui enseigne l’épidémiologie à l’université de Harvard en plus de diriger l’Institut de prévention et d’épidémiologie des tumeurs de l’université suisse.
C’est justement à l’occasion d’une conférence ayant eu lieu il y a quelques semaines à l’université helvète de Fribourg que l’épidémiologiste, au travers d’un discours d’une cinquantaine de minutes, a réaffirmé les dangers de l’huile de coco.
Dangers de l’huile de coco : une épidémiologiste appuie une étude de l’AHA
Dans des propos rapportés traduits par Madame Le Figaro, Karine Michels a notamment déclaré que loin de se révéler tel un “superaliment”, l’huile de coco serait plutôt “l’une des pires choses que vous pouvez manger”, en la considérant même comme “un pur poison”.
La sortie de cette épidémiologiste, souligne The Guardian, appuie les résultats d’une étude de l’Association américaine de cardiologie (AHA) qui, l’an passé, déconseillait l’utilisation d’huile de coco en raison d’un risque accru de maladies cardiovasculaires non compensé par des effets positifs.
Pas encore un consensus ?
On nous rappelle qu’en mai, le professeur Philippe Legrand, expert à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et directeur du laboratoire de nutrition humaine de l’Agrocampus Inra à Rennes, avait moins chargé l’huile de coco.
Notamment en ayant déclaré que les acides gras saturés, contenus dans l’huile de coco en certes plus grand nombre que dans le beurre, n’étaient pas toxiques et qu’ils le devenaient seulement par “la consommation excessive de certains”. Le risque ne serait donc pas en se limitant à une consommation quotidienne limitée à “10 % des apports énergétiques d’acides gras saturés”. Le discours du professeur Michels tend toutefois à réveiller une méfiance qui pouvait s’être assoupie.