L’horloge de l’apocalypse avancée de 30 secondes à cause de Donald Trump et du risque nucléaire
Cette horloge symbolique symbolise le risque d’extinction de l’humanité à cause d’un cataclysme planétaire. L’élection de Donald Trump n’est pas étrangère à la décision des scientifiques.
Citoyens de la planète Terre, nous sommes à 2 minutes de la fin du Monde… Si la réalité n’est pas aussi simple, la communauté scientifique s’inquiète plus que jamais de l’avenir de notre planète. Pour quantifier le risque de fin du monde de manière métaphorique, l’horloge de l’apocalypse a été créée en 1947 par Bulletin des scientifiques atomistes. Ces mêmes scientifiques qui, au passage, sont à l’origine de la bombe atomique.
Aujourd’hui, cette « Doomsday Clock » s’est rapprochée de l’heure symbolique de minuit, celle qui matérialise le danger ultime pour la planète. L’heure désormais indiquée est la même que pour l’année 1953, lorsque les tensions nucléaires entre les États-Unis et la Russie étaient à leur paroxysme.
23h58 sur l’horloge de l’apocalypse.
C’est via un communiqué publié sur son site officiel que le « Bulletin of Atomic Scientists », composé entre autres de 15 prix Nobel, a officialisé sa décision d’avancer l’horloge de 30 secondes. Une décision motivée par plusieurs facteurs.
Les scientifiques prennent en compte la prolifération des armes nucléaires, les innovations technologiques, les attaques informatiques, mais également le risque climatique. Cette année, c’est surtout le climat politique international extrêmement tendu qui a motivé la décision des scientifiques.
See the 2018 Doomsday Clock Statement: https://t.co/ST3D8oi2L3 pic.twitter.com/Ofucv3DFqD
— BulletinOfTheAtomic (@BulletinAtomic) January 25, 2018
Un président américain imprévisible
En effet, si le risque est revenu à son niveau « record » de 1953, c’est notamment à cause des essais nucléaires de la Corée du Nord, de la course à l’armement nucléaire de grandes puissances comme la Chine, le Pakistan ou encore l’Inde, mais surtout, de l’imprévisibilité du président de la plus grande puissance mondiale, Donald Trump. C’est déjà la perspective de voir l’ancien homme d’affaires à la tête de la Maison-Blanche qui avait poussé les scientifiques à avancer l’aiguille l’an dernier.
Espérons qu’un jour, cette horloge revienne à 23 h 43, l’horaire le plus éloigné de la fin du Monde jamais recensé grâce à la fin de la Guerre Froide.