L’Etat Islamique en difficulté connait une crise importante de confiance
Selon des experts reconnus du monde arabe, l'Etat Islamique est désormais en grande difficulté et connait une crise importante qui pourrait signer le déclin du groupe terroriste.
L’Etat Islamique est en difficulté sur le terrain où il ne cesse de perdre des villes qu’il avait conquis et les bombardements, notamment russes, ont mis à mal leurs défenses, leurs réserves et infrastructures. Leur rêve de califat idéal est lui aussi en train de s’évanouir et les populations locales sont particulièrement déçues, créant une crise de confiance.
L’Etat Islamique ne cesse de reculer
L’organisation terroriste qui avait conquis de larges territoires en 2014 et au début de l’année 2015 voit ses troupes céder du terrain et perdre des territoires. Les bombardements américains mais surtout ceux réalisés par l’aviation russe ont mis à mal les défenses du groupe terroriste. Selon les experts, le groupe est plus résilient en Irak et la bataille finale contre l’Etat Islamique devrait se jouer en Irak.
Les bombardements russes et américains ont non seulement affaibli les défenses du groupe mais aussi détruit une grande partie de ses réserves d’armes et de munitions. En outre, les bombardements ont particulièrement mis à mal les sources de financement de l’Etat Islamique, notamment à partir du pétrole de contrebande expédié activement par des hordes de camions citernes vers la Turquie.
Le groupe terroriste affaibli aussi de l’intérieur
Les experts ont par ailleurs indiqué que le groupe terroriste avait particulièrement déçu les populations locales qui lui étaient favorable. Les habitants qui rêvaient d’un grand Califat se désespèrent en voyant que les services de base promis n’ont jamais été mis en place. Pire encore, le Califat idéal qui leur avait été promis s’est transformé en système mafieux et corrompu. La population vit par ailleurs mal la présence de mercenaires étrangers qui les voient comme des envahisseurs.
Selon les experts, le groupe terroriste ne devrait pas pouvoir résister aux bombardements russes et aux attaques de troupes syriennes et ses alliés et devrait finir par se regrouper en Irak où il constituerait alors une poche de résistance. Un des experts conclut cependant que “si on détruit Daech sans solution institutionnelle alternative, nous allons fabriquer quelque chose de pire encore“.