Les Républicains : un nombre d’adhérents à la baisse
En septembre 2015, les adhérents Les Républicains apparaissent moins nombreux qu'il y a un an, alors que Nicolas Sarkozy souhaite au minimum doubler les membres de son parti d'ici 2017.
Si l’on ne se contente que de quelques chiffres, il apparaît alors que le parti de droite Les Républicains connaît une baisse de régime. Il y a plus ou moins un an, le 15 septembre 2014, le nombre de ses adhérents était de 179.000. Et le 15 septembre 2015, on a compté 175.900 militants, soit 3.100 membres de moins.
Une information nous venant de nos confrères de France Info et qui semble logiquement traduire une perte d’attractivité du parti. On aurait pourtant imaginé l’inverse après le retour, là aussi il y a environ un an, de Nicolas Sarkozy en politique et son élection, quelques mois plus tard, à la tête de ce qui deviendra Les Républicains.
Adhérents chez Les Républicains : “Il n’y a ni effet Sarko, ni effet changement de nom”,
Un membre de la direction du parti avoue que selon lui, “il n’y a ni effet Sarko, ni effet changement de nom”. Un collègue estime pour sa part que la situation va prochainement s’inverser à l’automne avec non seulement la campagne menée pour les régionales de décembre, mais également les élections internes prévues pour se tenir le mois suivant. Et les candidats se démèneront vraisemblablement pour attirer à eux le plus d’adhérents étant donné que ce sont ces derniers qui désigneront les présidents de fédérations.
300.000 adhérents fin décembre : l’objectif vain de Nicolas Sarkozy ?
Ces échéances seront-elles suffisamment significatives pour susciter l’intérêt d’éventuels sympathisants, et ce jusqu’à ce que le parti Les Républicains affiche un nombre de 300.000 adhérents fin décembre conforme au souhait de son président ? On peut en douter quand on sait qu’au sein même de la formation, il semble maintenant être question de viser les 250.000 militants. En sachant également que fin 2014, ils étaient 210.000 à avoir rejoint le camp de Nicolas Sarkozy (et 213.030 en mai dernier). Des chiffres dont on nous rapporte d’ailleurs qu’ils ne font nullement l’objection d’une communication au bureau politique.