Les publicités automobiles vont devoir mettre en avant d’autres moyens de déplacement
Dès 2022, la publicité pour les voitures va devoir encourager et préconiser les autres moyens de se déplacer. Explications.
Promouvoir le vélo, la marche à pied, le covoiturage ou encore les transports en communs, voici ce que devront proposer les constructeurs automobiles lors des publicités (TV, radio, presse et internet) pour leurs nouveaux véhicules, et ce, dès le 1er mars prochain suite à un décret paru au Journal Officiel.
Des messages non-culpabilisants pour les automobilistes qui ne peuvent pas faire autrement
Objectif : encourager à une mobilité moins polluante et plus responsable. Sur les supports visuels, l’information sera accompagnée du mot-dièse “#SeDéplacerMoinsPolluer. Le porte-parole de la Plateforme française automobile (PFA), François Roudier, précise que cette obligation pour les constructeurs automobiles n’a pas été prise unilatéralement par le gouvernement : “Nous avons travaillé avec les pouvoirs publics dès 2019 sur la question. Nous avons réussi à obtenir du ministère que les messages ne soient pas culpabilisants pour les automobilistes qui ne peuvent pas faire autrement“.
Des enjeux liés au changement climatique
Les constructeurs qui ne répondront pas à cette obligation après le 1er mars 2022 risqueront une mise en demeure, suivie d’une amende d’un montant qui pourra aller jusqu’à 50.000 euros par diffusion, et même jusqu’à 100.000 euros en cas de nouveau manquement. Le gouvernement s’était engagé en 2019 à mettre en œuvre 146 des 149 propositions formulées par la ‘Convention Citoyenne’ pour le climat.
Autre impératif pour les constructeurs automobiles, l’obligation de mentionner la classe d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) des véhicules mis en avant. “Nous nous conformerons à la législation et analyserons avec notre agence de publicité les moyens pour nous y conformer dès sa date d’application“, a précisé de son côté le groupe Volkswagen.