Les phtalates, responsables d’une baisse du nombre de spermatozoïdes
Contenus dans des matières plastiques pour leur donner plus de souplesse, l'exposition aux phtalates entrainerait une baisse de la production de testostérone.
Pour la première fois, une étude menée par trois équipes de chercheurs français a pu démontrer un lien de causalité entre une exposition aux phtalates et la réduction de la fertilité entrainé par une diminution de la testostérone chez l’homme.
L’étude a été publié en mars dernier dans le magazine britannique Human Reproduction et met en évidence la relation entre une trop forte exposition aux phtalates, contenue dans le PVC, la peinture insdustrielles ou les films alimentaire et la baisse de production de spermatozoides. Ce produit est également très présent dans notre quotidien. On en retrouve dans notre alimentation et notamment dans les produits laitiers, certaine margarines, les poissons, les viandes ou encore les céréales. La production de cet élément s’élève à 3 millions de tonnes par an, dans le monde.
L’Institut national de recherche et de la sécurité, met en garde sur une surdose ( plus de 5 grammes) qui aurait des effets nocifs sur le développement du foetus et du nouveau-né. Toujours selon l’INRS, certains phtalates provoqueraient chez le rat et la souris d’autres symptômes bien plus graves tels qu’une baisse de la fertilité, atrophies testiculaires, poids foetaux réduits, mortalité foetale et malformations.
La sonnette d’alarme est donc tirée par le Réseau environnement santé, qui demande que la législation soit renforcée. Ces perturbateurs endocriniens doivent être remplacés afin de garantir le bon renouvellement de la population.