Les péripéties de l’arrivée du robot mobile Curiosity sur Mars
Après avoir parcouru près de 600 millions de kilomètres dans l'espace depuis son décollage qui a eu lieu le 26 novembre 2011, le robot américain Curiosity doit atterrir sur la planète Mars lundi matin.
Jusqu’à présent, son voyage s’est déroulé normalement, mais l’opération qui est entièrement automatisée est risquée. Si l’arrivée, qui sera surveillée par l’intermédiaire de deux satellites américains et d’une sonde européenne, se déroule comme prévu le robot devra faire une mission d’exploration en vue de déterminer si des êtres ont vécu sur cette planète.
Pour atterrir sur la planète Mars sans risquer de se briser en mille morceaux, le robot Curiosity est équipé d’un parachute de 21 mètres de diamètre. Ce parachute est le seul moyen dont disposaient les ingénieurs pour lui permettre de freiner car, au bout de quatre minutes de descente, la sonde volera encore à 1600 km/h. En effet, l’atmosphère de la planète Mars ne permet pas au robot de décélérer suffisamment. Une fois le parachute déployé, la capsule doit se séparer du bouclier thermique au terme de 30 secondes. Ensuite, le robot Curiosity doit se séparer du fond de la capsule et être freiné par des petites rétrofusées pour atterrir sans encombre.
Les scientifiques de l’agence spatiale américaine estiment que cette opération a huit chances sur dix de réussir. Tout a été calculé pour réduire le plus possible les risques de casse à l’arrivée et de contamination de la planète Mars par les propulseurs. Si l’opération échoue, les contribuables américains auront perdu les 2 milliards et demi de dollars qu’elle leur aura coûté. En revanche, si elle se déroule correctement, il sera possible d’admirer les premières images de la planète Mars dans les premières minutes qui suivront l’atterrissage.
Espérons que ce sera le cas.