Les moustiques apprécient de plus en plus l’odeur des répulsifs
Les moustiques n’aiment pas les répulsifs, mais ce concept ne dure pas très longtemps puisqu’ils s’habituent à l’odeur.
Dans la revue Plos One, il est possible de découvrir une étude concernant les moustiques et les répulsifs. Les consommateurs ont tendance à acheter de nombreux produits pour tenter de repousser l’invasion de ces petites bêtes assez désagréables. Mis à part le bourdonnement dans l’oreille au moment du coucher ou les piqûres, les moustiques peuvent transmettre des maladies. Les scientifiques avaient donc mis au point des produits contenant du DEET dès les années 50. Cette substance chimique permet de repousser de nombreux insectes comme des tiques, des puces et surtout les moustiques. Aujourd’hui, ces produits sont largement utilisés, les insectes sont donc habitués à cette odeur qui ne les repousse plus vraiment. Selon les scientifiques, une évolution génétique n’est pas envisageable, il s’agit plutôt d’une modification de leurs comportements. Après une première gêne, le moustique revient quelques heures plus tard et est totalement indifférent à l’odeur. Selon le chercheur qui est à l’origine de cette étude, James Logan, les « moustiques s’habituent au répulsif ». Le phénomène pourrait être équivalent aux humains, l’homme peut s’habituer à une odeur et ne plus être gêné par celle-ci.
Ils s’adaptent à l’odeur
Ce changement de comportement des moustiques face aux répulsifs est donc à prendre en compte dans l’élaboration des futurs produits. Les fabricants ont donc tout intérêt à changer de substance chimique, car le DEET n’est plus efficace et n’offre pas une protection maximale. Les scientifiques recommandent d’utiliser ces produits à petites doses. Les résultats peuvent être positifs en cas d’une utilisation occasionnelle. Il est donc plus avantageux de « détruire autour des maisons tout ce qui favorise son implantation et sa reproduction ». D’autres produits sont en phase de tests, certains fabricants tentent de perturber les organes sensoriels des insectes.
Transport de maladies
La piste du leurre semble également être envisagée, elle permet de tromper le moustique et d’obtenir généralement des résultats positifs. Les pièges peuvent également s’avérer efficaces. Cette adaptation est tout de même problématique, car la dengue ou le chikungunya transportent des maladies à travers le monde. La prolifération est de plus en plus importante.