Les icebergs toujours aussi dangereux pour les bateaux
Cela fait bientôt 100 ans que le Titanic a coulé à cause d'un iceberg, mais aujourd'hui encore ces énormes blocs de glace inquiètent les marins.
Pour éviter les collisions entre un bateau et un iceberg, l’International Ice Patrol (IIP) la « patrouille des glaces » créée en 1913 suite au naufrage du Titanic, surveille les zones à risque au nord-ouest de l’Atlantique. Mais ce n’est pas un travail facile, on estime que la probabilité de heurter un iceberg est d’une sur 2 000. Plus inquiétants encore, ces amas de glaces sont toujours aussi difficiles à repérer. Les radars sont souvent inutiles, car les icebergs sont perpétuellement en mouvement, et il est difficile d’évaluer leur taille. Comme à l’époque de Titanic, le meilleur moyen reste encore de scruter la mer à l’aide de jumelle. Michal Hicks, de l’IIP, explique : « Les icebergs sont des objets très dangereux, car ils dérivent, ils ne restent pas immobiles; et lorsque la mer est très agitée, ils peuvent être masqués et ainsi échapper aux radars ».
Divers moyens ont été mis en place pour tenter de « marquer » ou de détruire les icebergs, mais aucun n’a marché. L’IIP se contente donc de surveiller les 1,7 millions de km² à l’aide d’avion radar, et de satellites d’observation. Heureusement, c’est un système qui fonctionne bien et le nombre d’accidents est en net recul et les navires sont souvent prévenus à temps. Michael Hicks a même annoncé que les bateaux suivant les instructions de l’IIP n’étaient jamais entrés en collision avec un iceberg.
Toutefois, si un navire peut toujours couler à cause d’un iceberg, un drame comme celui du Titanic reste peut probable, car les secours arriveront plus vite et surtout, la plupart des navires possèdent maintenant un système « d’évacuation des passagers » plus performant.
Ci-dessous une vidéo de présentation de l’International Ice Patrol :