Les Français passent en moyenne 4,9 minutes par jour de connexion afin de s’informer en ligne
L' étude publiée par la fondation Descartes avait pour objectif de décrire la manière dont les Français consomment de l’information de type médiatique sur Internet. Voici les points essentiels.
3 % du temps total passé en ligne par les participants à l’étude l’a été sur des sources d’information, soit 4,9 minutes par jour de connexion. Il importe en outre de souligner que si, en moyenne, les Français s’informent peu sur Internet, les comportements d’information en ligne sont en réalité extrêmement variables. Par exemple, si 17 % des participants à l’étude n’ont consulté aucune source d’information sur Internet en 30 jours, ils sont 5 % à en avoir consulté durant plus de dix heures au total, affirment les auteurs de l’étude, Laurent Cordonier et Aurélien Brest qui ont analysé les données de connexion sur internet d’un panel de 2.372 personnes représentatives de la population française âgées de plus de 18 ans sur 30 jours consécutifs, du 20 septembre au 19 octobre 2020. Ont été retenues 2.946 sources d’information francophone – 2.295 sites internet fréquentés par plus de 15.000 visiteurs mensuels et 651 chaînes YouTube comptant au moins 15.000 abonnés – identifiées par le logiciel de détection des fake-news Storyzy.
La presse quotidienne régionale, l’actualité sportive et la presse quotidienne nationale
L’enquête fait ressortir que les sources d’information les plus consultées ont été la presse quotidienne régionale, l’actualité sportive et la presse quotidienne nationale. Le classement des 26 sources consultées par le plus grand nombre de participants “est largement composé de médias traditionnels” et représente “40% du temps d’information en ligne des participants”. Quelque 39% des participants ont consulté des sources d’informations jugées non fiables au cours des 30 jours de l’étude, durant 40 secondes en moyenne par jour de connexion. Ramené à l’ensemble des participants, “le temps passé sur des sources d’information jugées non fiables représente 5% du temps total d’information en ligne”.