Les femmes pleureraient entre 3 et 6 fois plus souvent que les hommes
Selon une étude allemande, les femmes pleureraient entre trois et six fois plus que les hommes. Des séquences qui auraient aussi tendance à durer plus longtemps et être plus prononcées chez la gente féminine.
En 2009, des chercheurs allemands avaient révélé qu’en moyenne, les femmes pleuraient entre trois et six fois plus souvent que les hommes. Les travaux, conduits par la Société allemande d’ophtalmologie, avaient plus précisément réuni différentes études scientifiques. Il était alors apparu, rapporte The Telegraph (article complet réservé aux abonnés), que chaque année, les femmes pleuraient en moyenne entre 30 et 64 fois. De leur côté, les hommes connaissaient de telles manifestations lacrymales entre six et 17 fois sur la même période.
Pleurs : plus fréquents, longs et prononcés chez les femmes
Outre leur fréquence, supérieure donc à celle observée chez la gente masculine, les pleurs des femmes se voulaient également plus longs. Ainsi, il avait été relevé que ces séquences duraient plus ou moins six minutes, alors les hommes, elles étaient comprises entre deux et quatre minutes. Un plus grand écart avait été enregistré au niveau de l’intensité, avec en effet des pleurs se transformant en sanglots dans 65% des cas pour les femmes contre seulement 6% pour les hommes. On nous précisait que jusqu’à l’âge de 13 ans, soit celui de l’adolescence, aucune différence sensible n’était relevée à ce niveau entre les sexes. “Ce qui montre que le fait de pleurer de joie, de tristesse ou de colère est quelque chose qui s’apprend”, avaient établi les auteurs de l’étude.
Des raisons différentes
La plupart du tempos, les femmes pleureraient lorsque se sentant inaptes à résoudre un problème, confrontées à une situation difficile ou se remémorant des épisodes de leur vie. Les hommes auraient quant à eux tendance à se laisser aller par empathie et lors d’une rupture amoureuse. Le mystère demeure toutefois quant à l’effet libérateur des pleurs, dont les chercheurs continuaient ainsi de douter à l’époque.