Les étudiants au bord du burn-out ?
Selon une étude menée par la SMEREP, les étudiants auraient de plus en plus de mal à supporter le stress lié à leurs études supérieurs.
L’enquête faite par la mutuelle complémentaire SMEREP révèle notamment la présence d’un public de plus en plus exposé au risque de burn-out puisque 22 % des étudiants en France sont concernés par les conséquences du surmenage. En effet, les étudiants doivent faire face à un emploi du temps surchargé. La plupart doivent jongler avec des temps de trajet rallongés, des jobs étudiants, des nuits de révisions. S’ajoute à cela, des difficultés financières (le budget moyen d’un étudiant est de 470 euros mensuel).
Selon l’enquête, un étudiant sur cinq n’a pas confiance en l’avenir et 57% se disent stressés. La SMEREP a identifié les étudiants comme étant “une population à risque” et “face à ce sentiment de déprime, de stress, deux tiers des étudiants ont déjà pensé à changer de vie ou d’orientations”.
Troubles du sommeil, stress, perte de confiance… Le burn-out guette les étudiants
Au niveau de la santé, contenu de leur maigre budget, 74% des étudiants avoueraient de ne pas aller chez le médecin pour se faire soigner lorsqu’ils tombent malades et préfèrent “attendre que cela passe”.
De plus, 80 % des étudiants dormiraient moins de 8h par nuit et 39 % sauteraient au moins un repas par semaine. Cette “population à risque” consomme davantage de cannabis et fait moins de sport. Autant de signes précurseurs d’un burn out latent. Ces chiffres cachent des statistiques encore plus alarmants, puisque plus de la moitié des étudiants interrogés auraient souffert de dépression durant son cursus universitaire.