Les armes non déclarées des Français devront bientôt être abandonnées ou enregistrées
Pendant une semaine, dans le cadre d'une opération nationale, les Français détenteurs d'armes non déclarées vont être invités à régulariser leur situation et ce sans le moindre risque pour leur portefeuille.
Dans un peu plus d’une semaine et pour une même durée, de nombreux Français vont être invités à répondre à une opération nationale gratuite organisée par le ministère de l’Intérieur. Le but, pour le gouvernement, va être de recenser les possesseurs d’armes non déclarées jusqu’ici. Dans la plupart des cas, ces personnes héritent de ce genre d’objets ou en trouvent par hasard.
Armes non déclarées en France : deux millions de personnes concernées
Comme le rapportent nos confrères de Ouest-France,un peu moins de cinq millions de Français détiennent une arme déclarée. Et Jean-Simon Merandat, à la tête du Service central des armes et des explosifs (SCAE), entité du ministère de l’Intérieur, d’estimer “à deux millions ceux qui […] détiendraient [une arme] sans titre”. Il s’agit “principalement des armes de chasse ou issues des deux guerres mondiales”, acquises “surtout par voie successorale” et “conservées de façon irrégulière”.
Des points de collecte accessibles pendant une semaine
Entre le 25 novembre et le 2 décembre prochains, il va être permis aux Français non régularisés sur la question de se mettre en conformité avec la loi. “200 points de collecte, appelés ‘armodromes’, seront ouverts partout sur le territoire du 25 novembre au 2 décembre, chaque jour de 9h à 17h”, poursuit le chef du SCAE. “[Les personnes] pourront y apporter leurs armes pour les abandonner à l’État, sans risque de poursuite judiciaire”. Une collecte à domicile sera effectuée chez celles et ceux ne pouvant se déplacer, ou difficilement. et même dans la région parisienne toute entière pour éviter que ne transitent des armes à feu dans les transports en commun.
Les risques d’une détention non encadrée
M. Merandat rappelle les risques de détenir une arme chez soi sans prendre les précautions nécessaires : “l’accident domestique ou le vol, qui pourrait alimenter des réseaux criminels. On compte environ 8 000 armes volées chaque année”. Les “armodromes” visent également à permettre d’être renseigné(e) sur la meilleure manière de conserver des armes à feu à son domicile.