Les anneaux contraceptifs et les patchs seraient dangereux
La contraception est au cœur d’une vive polémique depuis quelques semaines. Les pilules de la 3e et 4e génération ont été largement pointées du doigt à cause des risques encourus. Désormais, les obstétriciens évoquent les dangers des patchs et des anneaux.
La contraception n’est pas dans une situation favorable depuis l’histoire de la pilule. Les obstétriciens ont indiqué via le Syngof (Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France) que les anneaux contraceptifs et les patchs présentent un certain danger pour la santé. Ils interpellent les autorités, car ils se sont aperçus que les recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé) n’étaient pas présentes. La secrétaire générale du syndicat, la docteure Élisabeth Paganelli estime que les dangers sont similaires à ceux de la pilule de la 3e et 4e génération. Il faut savoir que les anneaux et les patchs diffusent des œstrogènes et des progestatifs. Ils ont fait leur apparition sur le marché dès 2000. Les femmes ont tendance à ne pas se diriger vers ce moyen puisqu’elles sont 0.4% à utiliser le patch et 1% pour l’anneau.
Des informations claires
Même si le nombre est faible, les obstétriciens estiment que les recommandations doivent être partagées. Les femmes doivent donc être conscientes du risque qu’elles encourent en utilisant tel ou tel contraceptif. Le Syngof demande qu’une mise à jour de toutes les recommandations soit effectuée pour tous les moyens de contraception. Les patientes auraient ainsi l’opportunité d’avoir des informations récentes. Les professionnels de la santé seraient également en mesure de prescrire des produits dont le risque est le plus faible. La secrétaire du syndicat indique que toutes les femmes ne sont pas au courant des risques. Elles ne peuvent pas passer leur temps à éplucher les études. Elles doivent avoir accès à une source d’informations fiables et simples.
L’histoire concernant la pilule de la 3e et 4e génération a fait beaucoup de bruit. Les études ont montré que ces pilules présentaient un risque 50% plus élevé que celles de seconde génération. La ministre de la Santé a donc indiqué que la consommation serait limitée. Ces produits devraient être prescrits à l’avenir en second recours et non en première position.