L’épave du Titanic menacée de disparition
Une bactérie serait en train de dévorer lentement mais sûrement l’épave du Titanic qui pourrait disparaître d’ici 14 ans.
Décidément, le Titanic semble maudit jusqu’au bout. Le 14 avril 1912, celui que l’on surnommait l’insubmersible faisait naufrage dans l’Atlantique après avoir heurté un iceberg (et avoir été frappé par un incendie), faisant entre 1491 et 1513 victimes selon les versions.
Aujourd’hui, l’épave du paquebot qui se trouve à 3800 mètres au fond de l’océan est menacée par un micro-organisme qui pourrait la faire totalement disparaître.
Une bactérie dévoreuse de métal
Ce sont nos confrères de la BBC qui alerte sur la situation de l’épave du Titanic qui, rappelons-le, a été retrouvée en 1985 seulement au large des côtes canadiennes de Terre-Neuve.
Après une analyse en 2010 d’échantillons de rouille remontés en 1991 de l’épave, des chercheurs canadiens ont découvert la présence d’un micro-organisme baptisé Halomans Titanicae en hommage au navire et qui dévore les parties métalliques de la structure de l’insubmersible.
The wreck of the Titanic is being eaten and may soon vanish https://t.co/WtqrE4mLAO pic.twitter.com/UBAJXqWSx6
— BBC Three (@bbcthree) March 11, 2017
14 ans avant disparition
Au rythme où vont les choses, les scientifiques pensent que l’épave pourrait avoir totalement disparu d’ici quelques décennies au mieux, mais ne pourrait avoir plus que 14 ans « à vivre ».
Rien ne semble en effet pouvoir arrêter le processus, la bactérie étant insensible à l’obscurité et à la pression qui règnent à l’endroit où repose l’épave. Ce sont justement ces conditions difficiles qui protégeaient l’épave jusque là.
Selon les scientifiques, l’arrivée du Halomans Titanicae pourrait avoir été favorisée par un impact sur la coque du navire qui aurait abîmé la couche protectrice formée par les « bonnes bactéries » qui colonisent d’habitude les épaves. La pollution des eaux, due notamment à des marées noires ou à des dégazages, pourrait également affaiblir ces bactéries protectrices et favoriser les « mangeuses d’épaves ». La situation est préoccupante, car de nombreux trésors historiques gisent actuellement au fond des eaux (sous-marins U-boat, navires espagnols du 16e siècle, navires de guerre).