Législatives à Paris : Myriam El Khomri victime d’un jet de verre d’eau
L'ancienne ministre du Travail et actuelle candidate aux législatives parisiennes Myriam El Khomri a été visée dimanche par un jet de verre d'eau. L'individu, présenté comme un ex-syndicaliste, a été interpellé, placé en garde à vue puis déferré.
Dimanche à Paris, alors qu’elle conduisait sa campagne pour les législatives au sein de la 18e circonscription de la capitale, l’ancienne ministre du Travail sous François Hollande Myriam El Khomri a été visée par un jet de verre d’eau. Elle n’a pas porté plainte même si se réservant “le droit de le faire”.
Dans un communiqué publié lundi, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a indiqué que l’auteur de ce lancer est “Salim, ancien syndicaliste, militant sans répit solidaire des migrantEs” dans le même arrondissement. Son geste avait apparemment pour but, “en cette période de grandes chaleurs”, de “simplement [rafraichir] la mémoire [de Myriam El Khomri] sur l’opinion qu’ont d’elle des millions d’entre nous en lui balançant le contenu d’un verre d’eau”.
Arrêté et déferré pour avoir lancé un verre d’eau sur El Khomri
Il nous est de même rapporté que l’individu a été “arrêté immédiatement et conduit au commissariat de la Goutte d’or”, et qu’“il a ensuite été mis en garde à vue puis déferré pour ‘violences avec arme par destination'”.
Le communiqué se conclut par l’exigence exprimée par le NPA de libérer et relaxer sans délai cet ancien syndicaliste, et que prenne également fin “l’occupation policière dans le 18ème”.
Le jugement aura lieu le 3 octobre prochain
Une source proche de l’affaire et dont la teneur des informations est rapportée par 20minutes.fr a fait savoir que l’homme interpellé, âgé de 39 ans et fiché pour appartenir à la mouvance d’extrême gauche, fera l’objet d’un jugement le 3 octobre prochain pour “violences avec arme par destination” et “refus de prélèvements génétiques”.
Myriam El Khomri, qui se réclame de la “majorité présidentielle”, bataille pour une circonscription faisant partie de celles où la République en Marche (REM) d’Emmanuel Macron n’a pas présenté de candidat. Parmi ses adversaires se trouve entre autres la militante féministe et ancienne conseillère au ministère des Droits des femmes Caroline de Haas, affichant pour sa part l’étiquette EELV – PCF.