Léa Salamé : “J’ai beaucoup hésité à re-signer pour les 3 émissions que je présente pour cause d’emploi du temps”
Léa Salamé a un emploi du temps de ministre. A la tête de 3 émissions (une à la radio et deux à la télé : La matinale de France-Inter, "Stupéfiant" et "L'émission politique" sur France 2), la journaliste pourrait lever le pied l'an prochain.
Pas simple de pouvoir rencontrer Léa Salamé pour un entretien. La journaliste et jeune maman court toute la journée. Hier soir, elle faisait sa rentrée avec “Stupéfiant !” en seconde partie de soirée. Le magazine culturel a séduit 514.000 téléspectateurs, pour 4,3% de part d’audience selon Médiamétrie. Interviewée par Puremédias, Léa Salamé a avoué que son rythme de vie n’était pas simple.
C’est très dur
Concilier radio et télévision est un exercice fascinant mais délicat pour cause d’organisation prévient Léa Salamé : “J’ai au total 3 émissions et c’est très dur. Je n’aime pas me plaindre parce que personne ne m’a mis un pistolet sur la tempe pour avoir cette vie qui est choisie à 100%. Mais je ne cache pas que j’ai beaucoup hésité à re-signer les trois à la fin de l’année dernière“, commence par expliquer la journaliste.
Je me réveille tous les matins à 5 heures
Le réveil de Léa Salamé sonne chaque matin à 5 heures pour France-Inter :
“Je me réveille tous les matins à 5 heures pour Inter, il y a un à deux tournages de “Stupéfiant” en semaine et “L’émission politique” est une énorme machine à gérer. À côté de ça, j’ai une vie personnelle et une vie de mère à gérer. Je cours après le temps. Je suis dans un moment de ma vie où je me brûle un peu plus. Il y a un moment, nécessairement proche, où je vais devoir arrêter l’une ou plusieurs de ses activités“, assure la jeune femme, mais la radio devrait rester une des ses priorités :
“Je ne vais pas stopper la radio. J’ai découvert ce média sur le tard mais la liberté que ça représente m’est indispensable. Orson Welles disait que la différence entre le cinéma et la radio, c’est que l’écran est plus large à la radio. Je crois que cette différence s’applique aussi à la télévision. Même s’il y a de plus en plus de radio filmée, il y a toujours une part d’imaginaire forte. Je pense que la radio survivra mieux que la télé“, conclut Léa Salamé.
De la culture pas chiante, et une rencontre étonnante avec Fabrice Luchini qui peut garder le silence… Si, si… https://t.co/qAN1zacqLc
— Eva Roque (@roqueeva) October 8, 2018