Le plan du gouvernement pour transformer les zones commerciales
La modernisation des zones commerciales est l'objet d'un plan issu de nombreux mois de concertation avec les acteurs du secteur.
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Olivia Grégoire, ministre du Commerce et des PME, mènent le chantier du gouvernement pour la modernisation des zones commerciales.
Ces dernières, toujours lieux de près de 75% des achats des Français, sont au nombre de 1 500 à 1 800 à ce jour. Et elles génèrent quelque 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Une concertation de 9 mois
Qu’il s’agisse de promoteurs, élus locaux, architectes pour ne citer qu’eux, les concertations ont duré pas moins de 9 mois. L’existence des zones n’est pas menacée, il s’agit ici de favoriser l’adaptation aux problématiques environnementales, économiques et sociétales. Mais aussi, de faciliter les règles de transformation dans le cadre de la loi industrie verte.
Certes, elles sont un symbole de la “France moche”. Mais l’esthétique n’est pas le seul inconvénient de ces entrelacs de panneaux publicitaires et autres bâtiments en tôle.
Raser les “énormes boîtes à chaussures”
En effet, elles occupent une place importante, parking inclus. Les bâtiments en question sont loin d’être des modèles de performance énergétique, leurs abords n’acceptent que très moyennement la verdure.
Le but serait de passer de l’horizontalité à la verticalité, France Info citant un conseiller du ministère des Finances déclarant que les changement peuvent transiter par le fait de raser les “énormes boites à chaussures”.
Des bureaux, des services publics…
Et que faire avec tout l’espace gagné sur le bitume et les passoires thermiques ? Des logements pourraient être disponibles, tout comme des espaces de bureaux. Mais ce n’est pas tout, puisque des espaces verts pourraient tout autant y trouver leur place, ainsi que des services publics ou des maisons de santé, des écoles…
Qu’en est-il du financement ? Tous les milliards d’euros que cette transformation exige ne seront pas à la charge seule de l’Etat. Un appel à projets sur fonds privés va être lancé, qui doit mettre sur la table 24 millions d’euros en vue d’accompagner des villes qui seront candidates d’ici la fin de cette année.