Le Havre : interpellée pour s’être procurée des médicaments via des cartes Vitale et un ordonnancier volés
Une femme de 44 ans a récemment été interpellée et placée en garde à vue au Havre pour s'être procurée des médicaments via des cartes Vitale et un ordonnancier volés, notamment à une amie médecin et à sa famille.
Au Havre (Seine-Maritime), une femme de 44 ans a récemment été interpellée et placée en garde à vue pour s’être procurée des médicaments au travers de cartes Vitale et d’un ordonnancier volés. Des faits ayant couvert l’année 2017.
Cette quadragénaire a été suspectée après s’être notamment présentée dans une pharmacie havraise. Elle y montre une ordonnance rédigée au nom d’un patient et souhaite obtenir les médicaments ainsi prescrits. Mais après lecture et examen du document, les employés présents soupçonnent une malfaçon. La femme prend alors la fuite.
Elle vole un ordonnancier à une amie médecin pour se faire délivrer des médicaments
Un autre fait va s’ajouter à celui-ci : le vol de la carte Vitale d’une femme de 38 ans dans un cabinet médical. Un carte qui sera utilisée avec de fausses ordonnances dans la délivrance de médicaments. Après enquête, la Sûreté urbaine du Havre établit que les deux ordonnances ont été rédigées par une seule et même personne.
Autre élément interpellant, rapporté par 76actu, les médicaments souhaités étaient à chaque fois des somnifères, des anxiolytiques et des antidépresseurs. Une plainte est par ailleurs déposée par une médecin de 34 ans, amie de la future suspecte, pour le vol de son ordonnancier. La plaignante a assuré ignorer les noms renseignés sur les ordonnances ainsi dérobées.
Aussi victimes, ses parents et ses employeurs refusent de porter plainte
Les recherches et les auditions se poursuivent, pour finalement aboutir à une convocation, ce mois-ci, de la femme de 44 ans. C’est là que cette dernière a reconnu les faits décrits plus haut, mais aussi le vol de la carte Vitale de ses parents, de ses sœurs et de plusieurs de ses employeurs. D’autres victimes qui n’ont toutefois pas désiré obtenir réparation auprès de la justice.
Placée en garde à vue pour escroquerie, tentative d’escroquerie, faux et usage de faux, la quadragénaire a été libérée jeudi dernier. Elle est maintenant attendue pour se présenter le 19 novembre prochain devant le délégué du procureur de la République dans le cadre d’une composition pénale.